Auteur : Antoine et Claire GUILLAUMONT.
Tome 4 - Colonne 1731
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Titre de l'article : ÉVAGRE LE PONTIQUE, vers 345-399.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.— 3.
Doctrine. — 4.
Influence.
Vie.
Histoire lausiaque,composée vers 420 (C. Butler,
The Lausiac History of Palladius, t. 2, coll. Texts and Studies, Cambridge, 1904, p. 116-123). Il faut y joindre Socrate (
Histoire ecclésiastiqueIV, 23, PG 67, 516a-521b) et Sozomène (
Histoire ecclésiastiqueVI, 30, PG 67, 1384b-1388a). Il était du Pont, de la ville d'Ibora, où il naquit aux alentours de 345. Ordonné lecteur par saint Basile de
Practicos,PG 40, 1252c) ; Sozomène rapporte, en effet, que c'est le nazianzène qui instruisit Évagre dans la philosophie et les sciences sacrées (PG 67, 1384c). Évagre est à Constantinople quand, en 381, saint Grégoire de Nazianze quitte le siège patriarcal ; il reste alors auprès de Nectaire, le successeur de Grégoire, et il se fait remarquer par son habileté dialectique dans la discussion avec les hérétiques. Ici survient dans la vie d'Évagre un épisode romanesque qui va brusquement en changer le cours et sur lequel le texte de Pallade n'est pas très clair. S'étant épris d'une femme, épouse d'un haut fonctionnaire, il résolut, à la suite d'un songe, de quitter Constantinople, pour échapper aux dangers de toute espèce auxquels l'exposait cette passion. Ce départ fut pour Évagre la première phase d'une conversion à la vie ascétique : rupture avec le monde et renoncement à la brillante carrière à laquelle paraissait promis ce clerc remarquablement doué. Évagre gagne alors Jérusalem, où il est accueilli par sainte Mélanie l'ancienne et par Rufin. Celle-ci l'engage à embrasser la vie monastique et à se rendre, pour cette fin, en Égypte. Vers 383, Évagre se fixe, pour toujours, dans la patrie du monachisme. D'après Pallade, il vécut d'abord...
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