Auteur : Hasso JAEGER.
Tome 4 - Colonne 1789
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Titre de l'article : EXAMEN DE CONSCIENCE.
Début de l'article :
— I. Dans l'antiquité et les religions non chrétiennes. — II.
Dans la Bible.— III.
Chez les Pères de l'Église.— IV.
Dans la tradition chrétienne jusqu'aux temps modernes. —V.
Synthèse spirituelle.
Confucius et le taoïsme.— 2.
Inde.— 3.
Égypte.— 4.
Monde gréco-romain.— 5.
Rabbinisme.— 6.
Islam.
Analectesde Confucius parlent à deux reprises de l'examen de conscience : « Je m'examine chaque jour sur trois choses. Si, traitant une affaire pour un autre, je ne l'ai pas traitée avec moins de soin que si elle eût été ma propre affaire ; si, dans les relations avec mes amis, je n'ai pas manqué de sincérité ; si je n'ai pas négligé de mettre en pratique les leçons que j'ai reçues » (I, 4 ; trad. dans S. Couvreur,
Les quatre livres de la sagesse chinoise, Paris, 1956, p. 94). « Quand vous voyez un homme sage, pensez à l'égaler en vertu ; quand vous voyez un homme dépourvu de vertu, examinez-vous vous-même » (IV, 17 ; p. 114). Ce conseil trouve tout naturellement place dans la morale de Confucius qui exige du sage la pleine maîtrise de soi. Mais il ressort de l'ensemble de la doctrine une conception de l'examen de conscience qui n'a pas le caractère d'un véritable exercice spirituel ; la sagesse confucéenne se développe dans une atmosphère plus humaniste qu'authentiquement religieuse. La doctrine du taoïsme a un caractère religieux plus marqué, grâce peut-être au bouddhisme, qui a insinué dans l'âme chinoise...
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