Auteur : CELSE-PIERRE.
 
Tome 4 - Colonne 2202
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Titre de l'article : EXUPÉRIEN, frère des Écoles chrétiennes, 1829-1905.
Début de l'article :
— Adrien Mas naquit le 7 juin 1829 au Poujol, diocèse de Montpellier. Il fit ses études au pensionnat des Frères de Béziers de 1840 à 1846. En 1847, il entre au noviciat de Toulouse, puis enseigne à Béziers jusqu'en 1859. Il est alors nommé directeur des novices à Paris ; il sera emprisonné à la prison de Mazas du 8 au 25 mai 1871. Élu assistant du supérieur général en 1873, il remplit cette fonction jusqu'à sa mort, survenue à Paris le 31 janvier 1905. De tempérament très actif, Exupérien déploya un zèle entreprenant, mais il s'effaçait à ce point qu'il est souvent difficile de préciser son apport personnel dans les multiples créations apostoliques ou publications dues à son initiative. Quoi qu'il en soit, il devint l'instrument providentiel d'un puissant renouveau spirituel dans l'institut. Le surcroît d'oeuvres scolaires tendait à abréger de plus en plus la formation des jeunes religieux. Le directeur des novices prit une vive conscience du danger. Au cours de retraites suivies à Laon de 1864 à 1870 sous la direction du jésuite Sébastien Fouillot, il avait expérimenté l'efficacité des Exercices spirituels de saint Ignace. Il les adapta aux règles et aux usages de l'institut, greffa sur les thèmes ignatiens des textes de saint Jean-Baptiste de la Salle et fit imprimer plusieurs de ces adaptations, un petit directoire et des 2203 lectures pour chaque jour. Il organisa les retraites annuelles générales, les retraites pour les supérieurs, pour les directeurs, les frères de différents emplois, les retraites de vingt jours après la première année de communauté, de trente jours avant la profession solennelle, et un second noviciat de trois mois pour les frères dans la maturité. Il voulut faire bénéficier de pareil bienfait l'association Saint-Benoît-Labre, qu'il avait fondée pour assurer une formation solide aux jeunes gens et aux hommes destinés à animer d'autres groupes. Il créa, appuyé sur les conseils d'Henri Watrigant, promoteur de retraites de laïcs, l'oeuvre des retraites (à Chaville en 1882, puis à Athis-Mons en 1884) pour les associés de Saint-Benoît-Labre, et aussi pour les aînés des collèges, des patronages, les soldats, etc. On sait avec quelle ténacité il s'employa à ouvrir des écoles libres (il sera membre du Conseil supérieur de...

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