— Né à Henrichemont (Cher) le 18 septembre 1811, Nicolas Dabert entra dans la compagnie de Saint-Sulpice et enseigna au grand séminaire de Viviers (1835) ; vicaire général du diocèse en 1847, il est nommé évêque de Périgueux en 1863, où il travaille jusqu'à sa mort en 1901. On ne peut oublier ses ouvrages de piété et ses biographies, qui connurent le succès : Le mois du saint Enfant Jésus, Lyon-Paris, 1864, 1865 ; Le mois de saint Joseph, Valence, 1861 ; Lyon, 1862 (huit fois réimprimé) ; Lille, 1897 ; La vie de M. Vernet, prêtre de Saint-Sulpice, vicaire général de Viviers, Paris, 1848 ; La Bonne Mère Saint-Jean ou vie de Me Julie Malleval, religieuse ursuline d'Annonay, Digne, 1855 ; La Solitaire des rochers ou correspondance de Jeanne-Marguerite de Montmorency avec son directeur (Luc de Bray), Lyon-Paris, 2 vol., 1841, 1842, 1856 ; Vie de la Mère Marie-Arsène, 2e supérieure générale des soeurs de la Présentation de Marie, Avignon, 1863 ; Saint François de Paule, Paris, 1875 ; trad. italienne, 1880 ; Histoire de saint Thomas de Villeneuve, Lyon-Paris, 1852, 1855, 1878 ; L'imitation de la sainte Vierge, Périgueux, 1901. Le premier ouvrage de Dabert avait été la réédition de L. Abelly, Adresse pour utilement procurer le salut des âmes, Paris, 1842.
J.-B. Mayjonade, Trente-sept ans d'épiscopat au 19e siècle, dans Revue des sciences ecclésiastiques, t. 83, 1901, p. 499-522 ; t. 84, p. 52-70. — L'épiscopat français depuis le Concordat jusqu'à la Séparation, Paris, 1907, p. 471-473.
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