Auteur : Mario MARTINS.
Tome 3 - Colonne 11
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : DA LUZ (MARIA PERPÉTUA), carmélite, 1684-1736.
Début de l'article :
— Maria Perpétua Da Luz naquit à Beja (Portugal) le 14 juillet 1684 ; elle entra au couvent de l'Espérance de Beja et y mourut en odeur de sainteté le 26 août 1736. Une certaine phase de sa vie religieuse fut particulièrement pénible : accablée de scrupules et aux prises avec une terrible obsession démoniaque, qui ressemblait à de la démonomanie. Par manque de direction spirituelle éclairée, elle confondit mortification corporelle et abnégation intérieure, en même temps qu'elle endura une crise d'origine nerveuse et souffrit une longue nuit de l'âme, tout cela pendant quatre ou cinq ans (Vida, n. 76-98, 126, 132, 158, 161, 168, 185, 186, 720, 721, etc). Ces années tragiques écoulées, Maria Perpétua sut en tirer profit et traça à ses novices des normes spirituelles pleines de bon sens (n. 855). Sur sa doctrine ascétique, son expérience mystique et les données autobiographiques de sa vie religieuse, soixante cahiers en deux volumes (n. 659) ont été écrits par elle et furent conservés au couvent des carmes de Lisbonne. Ils disparurent en 1755 lors du célèbre tremblement de terre. Heureusement une partie de ces cahiers avait été antérieurement insérée dans la biographie écrite par José Pereira Santana (
Obra ascética, e moral extrahida dos verdadeiros escritos, que
existem da propria letra da virtuosa Madre Maria Perpétua da Luz, Carmelita Calçada(Lisbonne, 1742). Elle parle de son expérience ineffable de Dieu : « Je confesse que j'ai vu, que j'ai senti et connu ce que je ne peux pas dire » (n. 439). Humilité et renoncement profond à tout ce qui n'est pas Dieu, telle est la base de sa doctrine spirituelle (n. 772-775, etc) : « Toute grâce, dit-elle, nous est donnée pour notre purification et notre humiliation » (n. 685). Elle poussa l'esprit de pauvreté jusqu'aux dernières limites, surtout dans la vie intérieure par l'abandon de la volonté propre (n. 97). On décèle dans sa doctrine l'influence de sainte Thérèse, de saint Jean de la Croix, de saint Ignace de Loyola, de saint Augustin, etc. J. Pereira de Santana,
Vida da Insigne Mestra de Espίrito a Virtuosa Madre Maria Perpétua da Luz, religiosa carmelita calçada do exemplarίssimo Convento da Esperança da cidade de Beja
onde acabou a vida temporal no dia 6 de Agosto...
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
2 pages.