Auteur : Émile BERTAUD.
Tome 3 - Colonne 21
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Titre de l'article : DANSE RELIGIEUSE.
Début de l'article :
— La danse est l'expression d'un sentiment. Par là, elle n'est pas étrangère aux formes du culte. On peut l'envisager comme un exercice Dans l'Écriture.— 2.
Période patristique et moyen âge.— 3.
Hymnes et textes cérémoniels.— 4.
L'Église et la danse.— 5.
Danse mystique.
Danse, DB, t. 2, col. 1286). Après le passage de la Mer Rouge on trouve la première mention de la danse. Quand les fils d'Israël eurent chanté le cantique de la délivrance sur les bords du rivage, « Marie la prophétesse, soeur d'Aaron, prit en main un tambourin et toutes les femmes sortirent à sa suite avec des tambourins et en dansant » (
Ex.15, 20). Marie est appelée prophétesse, pour marquer l'inspiration dont elle fut saisie (elle y fit allusion, lorsque avec Aaron elle jalousa Moïse,
Nomb.12, 2). Quelques semaines après, tout le peuple se met à danser autour du veau d'or ; en apercevant cette danse idolâtrique, influencée sans doute par les cultes zoolâtriques répandus en Égypte, Moïse jette et brise les tables de la Loi (
Ex.32, 6, 19). Au temps des Juges (
Juges21, 21), les filles de Silo dansaient en choeur à la fête annuelle de Yahweh, l'une des trois fêtes nationales mentionnées dans l'
Exode34, 22-23. Au moment de la translation de l'arche à Jérusalem « David et toute la maison d'Israël dansaient devant Yahweh de toutes leurs forces et en...
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