— Frédéric Foerner naquit vers 1570 à Weismain (Bavière). Il reçut sa formation théologique à Rome au collège germanique auquel il appartint de 1593 à 1598. Rentré dans sa patrie muni d'un doctorat en théologie, il obtint un canonicat à l'église Saint-Étienne de Bamberg et administra la paroisse Notre-Dame ; il occupa aussi en passant la chaire de la cathédrale. En 1610, il devint vicaire général et, en 1612, évêque titulaire d'Hébron et auxiliaire de Bamberg ; en 1613, il fut également chargé de la paroisse Saint-Martin à Bamberg. Frédéric Foerner mourut à Bamberg le 5 décembre 1630. En union avec les évêques réformateurs de Bamberg, Jean-Godefroy von Aschhausen (1609-1622) et Jean-Georges Fuchs von Dornheim (1623-1632), il chercha à ramener à la foi et à la pratique catholiques les nombreux chrétiens qui s'étaient plus ou moins complètement éloignés de l'Église. Si le diocèse de Bamberg, que la Réforme avait grandement menacé, fut alors conservé, ce fut en grande partie grâce à Foerner, consciencieux dans ses devoirs, irréprochable dans sa vie sacerdotale (« sub infula vitam duxit religiosam »), apôtre infatigable. Il consacra spécialement ses efforts à la réforme du clergé, à la tenue des synodes diocésains et des réunions paroissiales, à la fondation du collège des jésuites à Bamberg (1611). L'influence de Foerner s'exerça également en dehors du diocèse. Foerner publia de copieux ouvrages, où se mêlent à la fois la catéchèse, l'apologétique, la controverse et la dévotion ; la plupart étaient en latin. Nous signalons ceux qui intéressent davantage la vie chrétienne et l'histoire de la spiritualité. 1. Vom Ablass und Jubeljar orthodoxischer und summarischer Bericht, Ingolstadt, 1599, à l'occasion du jubilé de 1600. — 2. De temulentiae malo ejusque remediis .., Ingolstadt, 1603. — 3. Katholische Kinderlehr für die Jugend des Stiffts Bamberg, Bamberg, 1612. — 4. Beneficia miraculosa… Virginis Deiparae Weyerensis, Cologne, 1620 ; l'ouvrage s'appuie sur les guérisons miraculeuses au pèlerinage marial de Weyern (haute Franconie) pour prouver que la puissance des miracles n'est pas éteinte dans l'Église catholique. — 4 bis. Ce thème est repris, sur une base...

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