Auteur : André CABASSUT.
Tome 3 - Colonne 68
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Titre de l'article : DÉFAUTS.
Début de l'article :
— Dans cet article, les défauts seront envisagés, non pas au point de vue de la théologie morale, mais au point de vue de la théologie ascétique (sur la distinction entre l'ascétique et la morale, voir J. de Guibert, art. ASCÉTIQUE, t. 1, col. 1014-1016). Ils seront étudiés, non pas en eux-mêmes, mais dans leur rapport avec la vie spirituelle. C'est en raison des obstacles qu'ils opposent au développement normal de cette vie et à la pleine croissance de la charité que nous parlerons de la nécessité de les connaître et de les combattre, en ajoutant quelques indications sur les moyens de les corriger, voire de les utiliser au profit de notre vie intérieure.
1. Notion.— 2.
Nomenclatures et essais de classification.— 3.
Connaissance des défauts. — 4.
Correction.— 5.
Utilisation.
Précis de théologie ascétique et mystique, ch. 4, parle à propos de l'orgueil du « double désordre qui se trouve dans ce vice » (n. 820) et, quelques lignes plus bas, écrit : « L'orgueil, sous une forme ou sous une autre, est un défaut très commun » (n. 826). On relève la même équivalence de sens dans les divers articles du DTC consacrés à chacun des vices capitaux. Au mot
Défauts, cependant, T. Ortolan avait marqué la différence qui existe entre un vice, un défaut et une imperfection (t. 4, col. 222-223). Cet essai de précision n'eut, semble-t-il, aucun succès pratique. On a continué à confondre les notions qu'il s'efforçait de distinguer.
vitium, pour exprimer le double désordre moral, les deux notions formellement distinctes, que nous traduisons aujourd'hui par les mots vice et défaut. Le...
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