Auteur : AGNÈS-MARIE.
 
Tome 3 - Colonne 502
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Titre de l'article : DEPREZ (MARIE-STANISLAS), visitandine de Celles, 1818-1849.
Début de l'article :
— Sophie Deprez naquit à Saint-Léger, près Tournai, le 12 juin 1818. Vers sept ans, elle est frappée par cette parole : « Jésus a bien fait toutes choses ». A 18 ans, la vocation religieuse l'attire ; elle entre à la Visitation de Celles le 11 novembre 1837. En 1841, elle est chargée de la direction des novices. Le 14 août 1842, après un acte de renoncement particulièrement pénible, elle est favorisée de grâces spéciales de la Vierge ; ces grâces ne cesseront plus désormais. En 1847, elle est choisie comme supérieure de la maison de Celles ; elle meurt le 20 septembre 1849. La Visitation de Celles, fondée le 22 juillet 1836 par 503 le chanoine Dubois, curé de la paroisse, et Augustine Deleplanque, première supérieure, s'adonne à l'éducation des enfants pauvres ; elle s'est « appropriée » les constitutions de la Visitation d'Annecy, sans en être une filiale ; elle se nourrit de l'esprit et des écrits salésiens. Marie-Stanislas Deprez fait passer dans la congrégation un courant marial intense, qui ne s'est pas démenti. Depuis l'apparition de la Vierge, il s'est opéré dans la visitandine une profonde transformation. Elle-même résume sa vie spirituelle en ces mots : « Marie est ma voie. C'est elle qui me mène à Jésus et partout mon coeur la cherche d'abord ; ensuite il se repose en Dieu » (p. 193). Marie-Stanislas se livre tout entière à l'action de Marie. « Comme le petit enfant qui est sur les bras de sa mère ne demande pas où elle le conduit, ainsi l'âme, une fois livrée, consacrée à Marie, doit s'abandonner aveuglément à sa divine Mère » (p. 193). Animée d'une foi vive, elle s'abandonne désormais, par Marie, aux desseins providentiels. A tout instant on rencontre chez elle des expressions comme celle-ci : « Louée, aimée, surexaltée soit la très sainte, la très haute, la très aimée volonté de Dieu » (vg p. 264). Comme saint François de Sales, chaque fois que son coeur laisse échapper un désir, elle le fait aussitôt mourir dans l'acquiescement à la volonté divine : « Rien de plus, rien de moins que la volonté de Dieu toute pure » (p. 264). Faisant allusion à l'état d'obscurité dont souffrait une âme, elle écrit : « Peu importe si nous sommes froids ou chauds, en consolation ou en sécheresse, pourvu que la volonté de Dieu soit...

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