— 1. Vie. — 2. Œuvres.

1. Vie.

— Folcuin s'adonnait au ministère des âmes en Westphalie lorsqu'il entra à Camp (Altkamp), premier monastère cistercien d'Allemagne, fondé en 1123 au diocèse de Cologne. En 1127, il fut mis au rang des fondateurs de Walkenried, au diocèse de Mayence, et y fut prieur. Enfin, en 1141, il partit comme abbé fonder en Thuringe l'abbaye de Sittichenbach (Sichem), 632 au diocèse d'Halberstadt, où il mourut en 1154. Les Miracula sancti Volquini primi abbatis in Sichem, récit composé, en majeure partie, au milieu du 13e siècle, attestent sa réputation de sainteté et de thaumaturge dès avant sa mort. Ses miracles de bienfaisance (guérisons, multiplications des vivres, même résurrections) le montrent très sensible et attentif aux misères des hommes. Édition F. Winter, dans Die Cistercienser des nord-östlichen Deutschlands, t. 1, Gotha, 1868, p. 368-395 (selon le ms Iena, Université 4 ; les Analecta bollandiana, t. 27, 1908, p. 274 et 310, signalent deux autres mss, Munster 353 et 22, provenant de Böddeken). A. Zimmermann, Kalendarium benedictinum, t. 3, Metten, 1937, p. 72, 74-75. — S. Lenssen, Hagiologium cisterciense, t. 1, Tilbourg, 1948, p. 240-241. — Menologium cisterciense, Westmalle, 1952, p. 255 (13 novembre).

2. Œuvres.

— 1) On ne possède plus le Commentarius perpetuus in quatuor evangelia dont parlent les notices anciennes (C. de Visch, Bibliotheca scriptorum sacri ordinis cisterciensis, 2e éd., Cologne, 1656, p. 316 ; J. A. Fabricius, Bibliotheca latina mediae et infimae aetatis, 2e éd., Hambourg, 1746, p. 849-850) et F. Stegmüller (Repertorium biblicum medii aevi, t. 5, Madrid, 1955, p. 425). 2) L'Homélie sur la parabole de l'ivraie s'étend surtout sur le verset de Matthieu 13, 25 : « cum autem dormirent homines, venit inimicus eius et superseminavit zizania ». Le manque de vigilance fait le jeu du diable. Le moine qui déjà, s'il n'y prend garde, peut céder au démon...

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