— Bien qu'il soit Baldus (la première rédaction à Venise, 1517 ; la deuxième à Frascati, 1521), où il flagellait et ridiculisait les moeurs ecclésiastiques et monastiques de son temps. Son célèbre poème l'Orlandino (Venise, 1526) était également une satire anticléricale.
Cependant, il se laisse alors attirer, probablement avec son frère, par la vie solitaire (près de Sorrente, 1530), et il rentre dans l'Ordre en 1534. Sa conversion est marquée par la publication de poèmes sacrés. L'Umanità del Figliuol di Dio (Venise, 1533), paraphrase de scènes bibliques, semble vouloir réparer les violences du Baldus. Son Hagiomachia est un recueil poétique de vies de saints. Jean-Baptiste, son frère, cite dans ses oeuvres des poésies religieuses de Jérôme-Théophile.
En dehors des études littéraires, qui lui sont consacrées, mais qui ne peuvent nous retenir ici, et des encyclopédies, qui, à peu près toutes, le signalent (consulter spécialement A. Momigliano, Enciclopedia italiana, t. 15, Milan, 1932, p. 602-603, et G. Petrocchi, Enciclopedia cattolica, t. 5, 1950, col. 1469), voir surtout : G. Billanovich, Tra don Teofilo Folengo e Merlin Cocaio, Naples, 1948 ; cf le compte rendu de I. Tassi, dans Benedictina, t. 2, 1948, p. 363-365. — E. Menegazzo, Contributo alla biografia di Teofilo Folengo, 1512-1520, dans Italia medioevale e umanistica, t. 2, Padoue, 1960, p. 367-408.
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