Auteur : Donatien MOLLAT.
Tome 5 - Colonne 635
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Titre de l'article : FOLIE DE LA CROIX.
Début de l'article :
— I.Dans l'Écriture sainte. — II.
Dans la tradition.
Cor.1, 23, 25). L'occasion lui en a été fournie par les corinthiens. Grisés par les « richesses » spirituelles mêmes dont Dieu les a gratifiés (1, 5-7), séduits par la personnalité des hommes qui leur ont transmis l'Évangile, « bouffis » de « gnose » (8, 1), les chrétiens de Corinthe en effet se sont divisés en coteries : qui « pour Paul », qui « pour Apollos », qui « pour Céphas », et voilà le « Christ en morceaux » (1, 12-13). Saint Paul a vite fait de mettre à nu la racine du mal. Les corinthiens épris de « sagesse » à la grecque n'ont pas compris la vraie nature de l'Évangile. Ils l'assimilent à l'une de ces philosophies propagées alors par les rhéteurs, matière à discussion pour les beaux esprits, appréciées à la mesure des dons oratoires et de la souplesse dialectique de leurs adeptes : « sagesse de langage » qu'ils substituent au « langage de la croix » (1, 17-18). Saint Paul réagit avec une vigueur foudroyante. Sa réplique se développe sur trois plans : les corinthiens, férus de « la sagesse de ce monde », méconnaissent le dessein salvifique de Dieu tel qu'il se révèle dans l'Évangile (1, 18-25) ; ils trahissent leur propre vocation (1, 26-31) ; ils renient Paul lui-même qui leur a annoncé l'Évangile (2, 1-5).
. Ancien Testament.
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