Auteur : Joseph LÉCUYER.
 
Tome 3 - Colonne 799
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Titre de l'article : DIACONAT.
Début de l'article :
— Nous ne reprendrons pas les questions proprement théologiques, historiques ou canoniques qui sont habituellement considérées au sujet du diaconat. On trouvera une abondante documentation dans les articles des dictionnaires respectifs : DTG (J. Forget), DB (J. Bellamy), DACL (H. Leclercq), Dictionnaire de droit canonique (F. Claeys-Bouuaert), Catholicisme (F. Amyot ; G. Bardy ; F. Tollu ; G. Marsot ; R. Lesage), KL (J. N. Seidl), CE (H. Thurston), EC (P. Palazzini), LTK (J. Bilz), etc. Cependant il nous sera nécessaire pour situer une spiritualité du diaconat de rappeler brièvement certains problèmes concernant l'institution ou les fonctions du diacre, en soulignant les aspects qui ont eu sur la spiritualité une plus grande influence. 1. L'institution du diaconat. — 2. Les fonctions du diacre. — 3. Spiritualité du diaconat.
1. L'INSTITUTION DU DIACONAT
Le diaconat est un degré du sacrement de l'ordre, un sacrement ; aucun théologien catholique ne met désormais en doute ce fait qu'il ne nous appartient pas de prouver (cf DTC). Mais il existe une discussion, toujours actuelle, sur le mode et le temps de l'institution du diaconat. Le concile de Trente ayant défini que tous les sacrements de la nouvelle loi sont institués par le Christ (Session VII, can. 1, Denzinger, 844), il faut admettre que le diaconat aussi a été institué de quelque façon par Notre-Seigneur. Cependant la très grande majorité, pour ne pas dire la presque totalité des théologiens, admet que le sacrement de l'ordre, globalement, a été institué en une seule fois, à la Cène, et que le Christ a laissé aux Apôtres et à l'Église le soin d'en déterminer les différents degrés. C'est ainsi que le diaconat, comme degré spécial du sacrement de l'ordre, aurait été institué par les Apôtres pour répondre aux nécessités de la communauté primitive de Jérusalem, plus précisément pour subvenir aux besoins matériels des hellénistes nouvellement convertis. Le récit de cette institution nous a été conservé par saint Luc (Actes 6, 1-6). On ne saurait toutefois, comme le fait remarquer P. Gaechter (Die Sieben, dans Zeitschrift für katholische Theologie, t. 74, 1952, p. 129-166), affirmer que...

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