Auteur : André DERVILLE.
 
Tome 5 - Colonne 35
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Titre de l'article : FALCONI DE BUSTAMANTE (JEAN), mercédaire, 1596-1638.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Doctrine spirituelle. — 4. Influence.
1. Vie.
— Jean Falconi naquit et fut baptisé le 7 avril 1596 à Fiñana, dans la province d'Alméria. Son père, fonctionnaire royal, semble avoir destiné son fils au même métier et l'envoya à Grenade faire ses études (1602-1610), on ne sait dans quel établissement. Peu après son arrivée à Grenade, alors qu'il était âgé de six ans, un jésuite le prépara à la confession et à la communion. Sa vocation religieuse se développa très tôt ; à quatorze ans, il sollicite de Pedro Medina, commandeur de l'ordre de la Merci à Grenade, son entrée chez les mercédaires, mais sans succès, probablement à cause de son jeune âge. L'année suivante, il s'établit à Madrid avec ses parents ; son oncle maternel, Jérôme de Bustamante, était alors provincial de la Merci en Castille ; il reçut son neveu dans l'ordre le 20 mars 1611, au couvent de los Remedios de Madrid. Après son noviciat et ses voeux (14 avril 1612), Falconi suit à Burcena (Biscaye) les cours de philosophie de Matthieu de Villarroel † 1635, qui fut l'un de ses maîtres spirituels. On le retrouve au couvent de la 36 Vera Cruz en 1615, d'où il suit les cours de théologie de l'université de Salamanque pendant quatre ans (1615-1619). Nommé lecteur en théologie, mais pas encore prêtre, Falconi quitte Salamanque pour Ségovie, où il doit inaugurer son enseignement ; il y reçoit le sacerdoce, et c'est de ce séjour d'une année à Ségovie que, au dire des témoins qui déposeront sur sa vie en 1640, datent à la fois sa seconde conversion et ses premiers écrits. Falconi enseignera encore à Valladolid, de nouveau à Ségovie, puis à Alcala, la première chaire théologique de la province de Castille (1622-1625). Il quitte définitivement l'enseignement en 1625 et est nommé au couvent madrilène de los Remedios ; on le retrouve aux chapitres provinciaux de Tolède (1629) et de Guadalajara (1636). Dès son arrivée à Madrid, il a dû rencontrer Pierre de Urraca † 1657, la grande figure mercédaire d'Amérique du sud (cf DS, t. 4, col. 1198). Jusqu'à sa mort, Falconi resta attaché au couvent de Madrid et se consacra entièrement à l'apostolat...

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