— Né en 1632 à Viana do Alentejo, entré au noviciat de la compagnie de Jésus le 19 février 1649, João da Fonseca exerça différentes fonctions, en particulier celles de maître des novices à Coïmbre et à Lisbonne, d'instructeur du troisième an à Lisbonne, de professeur de philosophie à l'université d'Évora, et de visiteur du collège de Funchal (Madère). Il était père spirituel du collège de Santo Antão à Lisbonne lorsqu'il mourut le 1er octobre 1701. Fonseca est un écrivain fécond qui a laissé les ouvrages suivants (nous modernisons l'orthographe) : Norte espiritual da vida cristã, Coïmbre, 1687 ; Lisbonne, 1724 (traité sur la Providence, qui doit être le « nord » de la vie chrétienne ; le respect des décisions providentielles conduira à la conformité avec la volonté de Dieu, qu'il convient d'accepter sans tristesse et sans désespoir, même quand elle comporte afflictions et désolations dans la vie spirituelle ; nombreux exempla). — Espelho de Penitentes, Évora, 1687. — Escola da doutrina cristã, Évora, 1688 et 1750 (catéchisme sous forme de dialogue entre un étudiant de philosophie et un étudiant de théologie ; nombreux exempla). — Guia de enfermos, moribundos e agonizantes, Lisbonne, 1689. — Alivio de queixosos na morte dos que amaram em vida, Lisbonne, 1689. — Instrucção espiritual para antes e depois da sagrada comunhão, Lisbonne, 1689. — Antídoto da alma para medicina de escrúpulos, Lisbonne, 1690. — Silva moral e histórica, Lisbonne, 1696 (miscellanée, agrémentée d'exempla, sur les sacrements, la prière, la pénitence, les tentations, les scrupules, la musique, la Vierge Marie, et toute sorte de sujets ; cet ouvrage a été rapproché de la Nova Floresta de l'oratorien portugais Manuel Bernardes, cf DS, t. 1, col. 1514, et RAM, t. 35, 1959, p. 43-59). — Satisfação de agravos, confusão de vingativos, Évora, 1700 (dialogue entre un ermite et un soldat sur la colère, la haine, le pardon des injures, la pénitence, la prière, l'oraison et la mort ; aux pages 291-292, on trouve, attribué à saint François Xavier, le célèbre 668 sonnet

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