Auteur : Édouard des PLACES.
Tome 3 - Colonne 1002
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Titre de l'article : DIRECTION SPIRITUELLE.
Début de l'article :
— I.Dans l’antiquité.— II.
Chez les spirituels orientaux.— III.
En Occident :A.
Jusqu’au11
e
siècle ;B.
Au moyen âge ;C.
Période moderne.— IV.
Psychologie et direction. —V.
Doctrine théologique. — VI.
Direction par les laïcs.— VII.
Direction dans le protestantisme ; direction dans le bouddhisme.
I.
DANS L’ANTIQUITÉ CLASSIQUE
Sylloge, 3
eéd., n. 997 et 1179 ; A.-J. Festugière,
Épicure et ses dieux, p. 80, n. 2), elle n’ignore ni la méditation, dont le
Banquetde Platon contient deux exemples socratiques (174d et 175b, ἀποστὰς… ἕστηϰεν ; 220c, εἱστήϰει
bis), ni l’examen de conscience, qui faisait partie du règlement des pythagoriciens (cf les
Vers d’or,dans Porphyre,
Vie de Pythagore40). Les
Penséesde Marc-Aurèle tiennent de l’un et de l’autre. Il semble que l’on puisse chercher beaucoup plus haut les premiers linéaments d’une direction spirituelle. Si l’on rattache à cette direction, largement comprise, les exhortations morales fréquentes de tout temps en Grèce, qui, à partir du 4
esiècle, donneront naissance au genre du protreptique, l’on pourrait dire qu’Hésiode, dans les
Travaux(sans parler des Хείρωνος ὑποθῆϰαι, sûrement apocryphes), se fait le directeur de son paresseux de frère, Persès, comme Théognis, dans ses
Élégies,celui du jeune Cyrnos. Pythagore, si nous pouvions nous le représenter sous des traits moins légendaires, répondrait sans doute davantage...
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