Auteur : Eugenio VALENTINI.
 
Tome 3 - Colonne 1546
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Titre de l'article : DOMINIQUE SAVIO (saint), 1842-1857.
Début de l'article :
— C'est le plus jeune confesseur canonisé par l'Église (12 juin 1954) étant mort le 9 mars 1857 à 14 ans et 11 mois. Il eut comme directeur spirituel, confesseur et biographe, saint Jean Bosco, qui le considéra toujours comme son disciple bien-aimé et fut le témoin le plus autorisé de sa sainteté. Né à Riva près de Chieri en Piémont le 2 avril 1842, Dominique Savio fit à 7 ans sa première communion et prit des résolutions restées célèbres. Il les conservait jalousement dans un livre de prières. Don Bosco put les transcrire dans leur simplicité : 1) Je me confesserai très souvent et je communierai toutes les fois que mon confesseur le permettra. 2) Mes amis seront Jésus et Marie. 3) La mort, mais pas de péchés. Il rencontra don Bosco à Murialdo le 2 octobre 1854, qui l'accepta tout de suite dans l'Oratoire Saint-François de Sales de Turin. Cette année-là, la fête de l'Immaculée Conception fut célébrée avec plus de solennité et de ferveur à cause de la proclamation du dogme. Le soir du 8 décembre, Dominique, devant l'autel de Marie renouvela les promesses de sa première communion. Sa vie morale apparut dès lors tellement tissée d'actes de vertus que don Bosco les nota. Savio était à l'Oratoire depuis six mois, quand il entendit un sermon de don Bosco sur la manière de « se faire saint », qui l'impressionna beaucoup : c'est la volonté de Dieu que nous nous fassions tous saints ; il est très facile d'y arriver ; une grande récompense attend au ciel celui qui y parvient. Dès ce moment, la sainteté de Dominique acquerra les caractéristiques de celle de son directeur spirituel. Le premier conseil reçu fut d'entretenir une gaieté habituelle et sans éclats, en continuant à se montrer pieux et travailleur ; il devait ensuite s'efforcer de 1547 gagner des âmes à Dieu, car il n'y a rien de plus saint au monde que de coopérer au bien des âmes. Don Bosco lui recommanda enfin la fréquentation des sacrements de pénitence et d'eucharistie, « les plus solides soutiens de la jeunesse », écrit Jean Bosco dans la biographie de Dominique. Dominique sous sa conduite en arriva à la communion quotidienne et connut même l'extase célèbre de plus de six heures devant le Saint-Sacrement. Il désirait ardemment faire des pénitences corporelles ; mais cela lui fut interdit sans permission...

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