Auteur : André-Ignace MENNESSIER.
Tome 3 - Colonne 1674
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Titre de l'article : DOUCEUR
Début de l'article :
— 1. Sémantique biblique. — 2.
Chez
S.
Augustin et S. Jean Chrysostome. — 3.
Chez S. Thomas. — 4.
Au17
e
siècle.
Sémantique biblique.
Le Messianisme des Béatitudes, dans
Revue des sciences philosophiques et théologiques, t. 11, 1922, p. 376), viennent en droite ligne de l'Ancien Testament et de ce centre vital de la foi israélite que sont les prophètes et les psalmistes ». Jésus lui-même, quand il se proclame doux et humble, affirme une qualité messianique. Aussi n'est-il pas inutile sans doute, pour en préciser la notion, de voir tout d'abord ce que recouvrent dans la Bible les mots que nous traduisons communément par celui de douceur. C. Spicq s'y est employé dans un article de la
Revue biblique(t. 54, 1947, p. 321-339) sous ce titre
Bénignité,
Mansuétude,
Douceur,
Clémence. La distinction précise de ces termes permet de mieux discerner ce que seront les composantes de la douceur chrétienne et le contexte spirituel qu'elle suppose. Les quatre mots ci-dessus traduisent les vocables grecs χρηστότης, πραΰτης, ἠπιότης, ἐπιείϰεια. En voici brièvement résumées les nuances diverses. 1° Xρηστότης, que semble traduire au mieux le mot de bénignité, signifie une certaine excellence qui, s'atta chant à la bonté, en marque la qualité exquise, faite de bienveillance, d'amabilité, de douceur, d'obligeance, de
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