— Originaire du Beauvaisis, il entra en 1527 chez les célestins à la Trinité de Villeneuve-les-Soissons (aujourd'hui Villeneuve-Saint-Germain), où il fut élu prieur en 1543. Il devint ensuite provincial (1552), prieur de l'Annonciation à Paris (1555) et, de nouveau, provincial (1564). « Lumière et ornement de son ordre », il mourut à Paris en 1569. On lui doit des ouvrages de science et de doctrine : Libellus de poenitentiae sacramento et ejus partibus ; Tractatus de tribus virtutibus theologicis fide, spe et caritate ; surtout Pandectas legis evangelicae, ou les quatre évangiles en un seul suivant la chronologie des faits et enseignements qui y sont rapportés (Lyon, 1547 ; Paris, 1551 ; avec le Monopanton, id est unum ex omnibus D. Pauli epistolis per locos communes seu certarum materiarum titulos... digestis, de Denys le chartreux, Anvers, 1555 et 1591). De ses exhortations spirituelles à ses confrères il tira une Expositio in regulam S. P. Benedicti et un Commentarius in Constitutiones nostras.
A. Becquet, Gallicae coelestinorum congregationis... monasteriorum fundationes virorumque vita aut scriptis illustrium elogia historica, Paris, 1719, p. 108. — Aurélien, La vie admirable de notre glorieux Père saint Pierre Célestin.., Bar-le-Duc, 1873, p. 350-351. — L.-V. Pécheur, Annales du diocèse de Soissons, t. 5, Soissons, 1884, p. 467-468. — Hurter, t. 3, col. 72.