Auteur : Paul BAILLY.
 
Tome 3 - Colonne 1756
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Titre de l'article : DUFRÈNE (MAXIMILIEN), jésuite allemand, 1688-1765.
Début de l'article :
— Né à Landshut (Bavière) le 26 juillet 1688, Maximilien Dufrène, maître en philosophie, entra dans la compagnie de Jésus le 7 septembre 1707. Après son noviciat à Landsberg, il enseigne six ans les humanités et la rhétorique, puis, ordonné prêtre, deux ans la philosophie. En 1722, il est envoyé à Moeskirch comme précepteur du jeune prince Charles-Frédéric de Fürstenberg, pour qui il compose des Rudimenta historica (6 opuscules, Augsbourg, 1727-1730 ; multiples rééditions et traductions : française par Maupertuis, Paris, 1730), source de controverse avec les protestants, mais utilisés dans tous les collèges des jésuites en Allemagne ; jusqu'à la mort prématurée du prince (1744), il reste son conseiller et confesseur. De 1745 à 1755, on le trouve à la cour de Munich, confesseur de l'impératrice Marie-Amélie (dont il racontera Leben und Tugenden, Munich, 1757), fille de l'empereur Joseph Ier et veuve de Charles VII. Les libéralités de l'impératrice lui permettent de fonder à Munich en 1750 la première en date dans le pays des maisons d'exercices spirituels ouvertes à tous (Beyträge zu einer Schul-und Erziehungsgeschichte in Baier von Jahre 1778, p. 70 ; Duhr, op. cit., p. 270-271). Il en assura la direction et y mourut le 6 décembre 1765. Outre la traduction (1735) des Réflexions chrétiennes de Claude de la Colombière et d'extraits de L'Homme d'oraison, ses méditations et entretiens, de Jacques Nouet s j, il écrivit en allemand : la vie de Marie-Dominique-Josèphe de Rottenberg, prieure des dominicaines de Sainte-Catherine à Diessenhoffen (Augsbourg, 1742, 1748, 1751 et 1757), connue pour sa dévotion envers l'eucharistie ; Der schmahle Weeg des Lebens und der breite Weeg des Verderbens (Augsbourg, 1748), réflexions pour trois jours de récollection à l'usage de tous ; Wissenschafft der Heiligen durch Erkanntnutz und Liebe des Drey-Einigen Gottes (Augsbourg, 1748), petit traité sur la Trinité. Dufrène excella surtout dans les retraites sacerdotales. Durant son séjour à Moeskirch, il contribua à en répandre la pratique annuelle parmi le clergé du sud de la Forêt-Noire. Pour répondre au désir de ses auditeurs, il publia celles qu'il prêcha à...

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