Auteur : Léon CRISTIANI et André RAYEZ.
Tome 3 - Colonne 1821
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Titre de l'article : DUPANLOUP (FÉLIX), évêque, 1802-1878.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.
académie de Saint-Hyacinthe; les familles influentes et régnantes lui confient leurs enfants. De 1837 à 1845 il dirige le petit séminaire de Saint-Nicolas ; il s'y montre un « éducateur tout à fait sans égal », reconnaît Ernest Renan (
Souvenirs d'enfance et de jeunesse, Paris, 1883, p. 178), qui fut son élève. Son « grand exploit catholique », au dire de Sainte-Beuve, fut d'obtenir en 1838 le retour de Talleyrand à l'Église. Il donne le cours d'éloquence sacrée à la Sorbonne de 1840 à 1842. Nommé vicaire général en 1845, il est déjà en pleine mêlée pour la liberté de l'enseignement et en même temps la presse catholique le préoccupe. Il fonde
La paix socialeen 1847, rachète
L'Ami de la religionen 1848 ; un peu plus tard il s'intéresse au
Journal des villes et des campagnes, fonde
Le Françaisen 1868, enfin
La défenseen 1876, tandis qu'il patronne
Les annales religieuses de la ville et du diocèse d'Orléans(1863), premier essai des
Semaines religieusesdiocésaines. Promu au siège d'Orléans en 1849, il anime son diocèse. « Vue très claire de ce que Dieu me demande ici-bas : les petits séminaires, les catéchismes » (
Journal, 10 février 1852, p. 150). Il prêche et écrit beaucoup ; il s'intéresse à la politique religieuse, soutient les « libéraux » catholiques,...
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