Auteur : JULIEN-EYMARD D’ANGERS.
Tome 3 - Colonne 1854
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Titre de l'article : DU VAIR (GUILLAUME), écrivain moraliste et évêque, 1556-1621.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2.
Œuvres.
Vie.
Prière.En 1584 son père est obligé d'abandonner sa charge de maître des requêtes ; cette nouvelle infortune est l'occasion de paraphrases sur les
Psaumes de la pénitenceet sur les
Psaumes de la consolation; cette même année voit paraître
La sainte philosophie, tandis que 1585 est l'année où sont éditées la traduction du
Manuel d'Épictèteet
La philosophie morale des stoïciens.A ce moment la ligue s'organise contre les protestants. Du Vair se range d'abord du côté des ligueurs, mais en 1588 après la journée des barricades il comprend que le salut de tous est dans l'union et il s'efforce d'imprimer au Parlement cet esprit de conciliation ; par malheur, il est prévenu par le coup d'état des seize et il ne doit son salut qu'à son absence de Paris le jour même du complot. En 1589 Henri III ordonne aux membres du Parlement de quitter la capitale ; du Vair refuse d'obéir ; après l'assassinat de ce monarque (1
eraoût 1589), il sert d'intermédiaire entre Mayenne et le parlement pour favoriser l'avènement d'Henri IV ; il compose alors ses
Méditations sur Jobet ses
Méditations sur Jérémie; en 1594, durant le siège de Paris, il édite son
Traité de la constance, qui devait être prêt depuis 1590, ainsi que son
Exhortation à la vie civileet son
Exhortation à la paix adressée à ceux de la ligue; son
Discours sur la loi salique, en même temps qu'il excite la haine des fanatiques (tentative d'assassinat le 13 juillet 1593), prépare efficacement l'abjuration (21 juillet) et l'entrée à Paris d'Henri IV. En 1598 du Vair est nommé premier président...
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