Auteur : J. DE GUIBERT.
 
Tome 1 - Colonne 1190
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : BAIJ (CÉCILE).
Début de l'article :
— Abbesse du monastère bénédictin de Saint Pierre à Montefiascone, née dans cette ville le 4 janvier 1694 ; après un an passé chez les Cisterciennes de Viterbe, doit revenir dans sa famille et entre le 11 avril 1713 à Saint-Pierre, où elle prend l'habit le 15 août et fait profession le 26 août 1714 ; elle est élue abbesse le 10 juillet 1743 et meurt en odeur de sainteté le 6 janvier 1766, après avoir rétabli la pleine observance dans son monastère. Elle laissait en mourant de nombreux écrits qui, restés manuscrits pendant près de deux siècles, ont vu le jour en partie récemment par les soins de don Pietro Bergamaschi, père spirituel au grand séminaire régional de Montefiascone. Ont paru successivement : Vita interna di Gesù Cristo, dettata alla s. d. D. Donna M. C. Baij, 2 vol., Viterbe, 1920-21 ; Vita del glorioso patriarca S. Giuseppe manifestata da G. C. alla s. d. D. M. C. B., Viterbe, 1921 ; Vita di S. Giovanni Battista, Viterbe, 1922 ; restent encore inédits des Colloqui ou entretiens avec J.-C., des traités sur le Sacré-Coeur, sur l'amour de Dieu, sur le Saint-Esprit, un commentaire sur le Cantique des Cantiques, une autobiographie et de très nombreuses lettres ; ces derniers écrits ont été largement utilisés et reproduits par fragments étendus dans les longues introductions mises en tête des divers volumes (surtout du t. I de la Vita interna, p. 1-100), et dans la vie de la Mère, écrite 1191 par don Bergamaschi, Vita della serva di Dio Donna M. Cecilia Baij, 2 vol., Viterbe, 1923. Les écrits de la Mère Baij sont le fruit des paroles intérieures entendues par elle avec une fréquence vraiment extraordinaire, et qui, par là-même, soulèvent un délicat problème de théologie mystique, la haute sainteté de sa vie restant indéniable et, me semble-t-il aussi, la réalité des dons d'oraison dont elle fut favorisée. Dans une lettre au chanoine Boncompagni son directeur (du 26 janvier 1748, Vita interna, I, p. 84-5), elle explique comment, après quelques années de vie religieuse, elle se mit à « entendre la parole intérieure de Jésus à [son] âme » ; c'est là que lui fut manifesté tout ce qu'elle a écrit par obéissance ; « cet entretien intérieur était quasi continuel. Au début je...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 5 pages.