Auteur : A. MOLIEN.
Tome 1 - Colonne 1361
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Titre de l'article : BÉNÉDICTIONS.
Début de l'article :
— Elles ne seront envisagées ici qu'au point de vue de leur utilité pour la piété ; leur origine et leur histoire, les conditions auxquelles doit satisfaire le ministre, etc., sont étudiées ailleurs : I. Notion et importance. II. Objets qui peuvent recevoir une bénédiction. III. Conditions de leur efficacité. IV. Formules des bénédictions aliment de la piété.
I. — Notion et importance.
Benedicite.A la naissance de son fils, Zacharie s'écrie
Benedictus Dominus Deus Israel.Saint Paul donne au mot le même sens : « Le calice de
bénédiction» (Apoc., 5, 13). Ce sens est resté dans la tradition et saint Benoît, dans sa règle, désigne par le mot
Benedictiole cantique
Benedicitequ'il fait réciter à l'office ; saint Thomas l'emploie dans l'hymne
Pange lingua : Salus, honor, virtus quoque sit et benedictio.Comme la louange à Dieu est le premier devoir de la piété chrétienne, il ne faut pas s'étonner de rencontrer souvent
Benedicite, Benedictiopris en ce sens dans la liturgie. 2. La louange adressée à Dieu par la créature descend sur celle-ci par les faveurs qu'il lui fait, les dons et les bienfaits qu'il lui accorde : le mot bénédiction a très souvent ce sens dans l'Ancien et le Nouveau Testament et les bénédictions liturgiques, autorisées par l'Église, en sont l'application. Dieu bénit après la création les êtres qu'il vient de produire (Gen., 1, 22, 28) ; après le déluge, il bénit Noé et ses enfants (Gen., 9, 1) ; il bénit les patriarches,...
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