Auteur : André DODIN.
Tome 5 - Colonne 748
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Titre de l'article : FOURQUEVAUX (JEAN-BAPTISTE), janséniste, 1693-1768.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2.
Œuvres.
Vie.
erseptembre à Saint-Étienne de Toulouse. L'exemple de ses ancêtres, devenus illustres depuis le 16
esiècle, oriente le jeune Jean-Baptiste vers la carrière militaire. Il fait ses études chez les Pères de la Doctrine chrétienne et mène peu après une existence qui, sans être licencieuse, pouvait passer comme divertissante et mondaine. Ayant obtenu une lieutenance dans le Régiment du Roi, il rejoint son poste à Abbeville (1713) et séjourne à Paris, où il s'adonne à la littérature et à la lecture des romans. Ami des muses, il obtint l'année suivante, grâce à une élégie, le prix des jeux floraux (1714). Moins par conviction que par complaisance pour sa mère et son grand-père, il lit les ouvrages de Pierre Nicole et
L'année chrétiennede Nicolas Le Tourneux. Il assiste même à une mission prêchée par les doctrinaires et dirigée par Jean-Baptiste Badou † 1727. Sa « conversion » est liée à cet événement. Après une confession générale, il nourrit le projet de faire une retraite chez les jésuites. Lestour de Fréjeville l'en détourne. Après quelques hésitations entre la Trappe et la Chartreuse, il se retire à Paris chez les oratoriens de Saint-Magloire (juin 1717). Il se met alors sous la direction de Jacques-Joseph Duguet (1649-1733), qui lui conseille, après un bref séjour à Toulouse en 1718, d'entrer à la communauté de Saint-Hilaire à Paris et de prendre conseil de Jean-Baptiste d'Étemare (1682-1771). Docile à ces indications, Fourquevaux, qui avait reçu la tonsure en septembre 1717, se présente aux ordres mineurs en
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