Auteur : André RAYEZ.
Tome 5 - Colonne 782
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Titre de l'article : FRANÇAISE (ÉCOLE).
Début de l'article :
— 1. Origine de l'expression.— 2.
Affinités.— 3.
Divergences.
Origine de l'expression et définition.
Le recrutement sacerdotalsous le titre
Écoles de spiritualité. L'école française duXVII
e
siècle. On sait l'audience et l'éclat qu'Henri Bremond a donnés à cette appellation dans son
Histoire littéraire du sentiment religieux; le troisième tome était en effet consacré à
La conquête mystique. L'école française(Paris, 1921). Cette formule, commode, fut, depuis lors, souvent employée par l'ensemble des écrivains spirituels et des historiens. S'adressant à des prêtres, et faisant allusion à la formation reçue dans les séminaires tenus par les sulpiciens, les oratoriens, les eudistes, les lazaristes, G. Letourneau pouvait parler sans équivoque de « notre école française du 17
esiècle » ; il rappelait par là la spiritualité profondément « sacerdotale » enseignée par tous les professeurs de la lignée « de tous nos maîtres du 17
esiècle » (p. 330), spiritualité qui met « en contact direct avec les réalités concrètes et vivantes des mystères et des sacrements de Jésus » (p. 331). Sous la plume d'Henri Bremond, l'expression « école française » est, pour ainsi dire, recréée. Elle est à la fois plus floue et plus générale. Elle signifie tantôt, tout simplement, « spiritualité bérullienne » (t. 3, p. 51), englobant celle du fondateur de l'Oratoire et de ses disciples ; tantôt, elle est prise au sens rigoureux d'« école » spirituelle (p. 5) ; tantôt, elle accentue le caractère spécifiquement « français » de l'école (p. 4) ; tantôt, enfin, le terme recouvre confusément l'ensemble des auteurs spirituels et des courants spirituels qui méritent de retenir l'attention (p. 84,...
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