Auteur : J. CARREYRE.
 
Tome 1 - Colonne 1756
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Titre de l'article : BOILEAU (JEAN-JACQUES),
Début de l'article :
né à Agen, en 1649, docteur en théologie, et précepteur du duc de Luynes ; c'est dans l'hôtel de Luynes, qu'on appelait le « Port-Royal du grand monde », que Boileau puisa les germes du jansénisme. Il fut chanoine de Saint-Honoré et mourut à Paris, en 1735. Il a publié le Règlement donné par une dame de haute qualité à sa petite fille pour sa conduite et celle de sa maison, avec un autre règlement que cette dame avait dressé pour elle-même, in-12, Paris, 1696. Il s'agit de la duchesse de Luynes, dont Boileau raconte la vie, dans un long avertissement. Un règlement en 19 articles trace l'emploi du temps et des heures, la 1757 durée du plaisir et du repos, l'usage des biens, les devoirs d'une femme envers son mari et envers ses enfants, en particulier pour ceux qu'on destine à l'Eglise, pour ceux qu'on destine au monde et pour les filles, les devoirs envers les membres de la famille et envers les domestiques ; on trouve des règles pour le rang à tenir, pour les fantaisies, pour les affaires, pour l'économie de la maison, pour l'ordre des comptes et des terres, pour les affaires de charité et de justice. Sur tous ces points, il y a des règlements très précis et très sévères, qui épouvanteraient une maîtresse de maison de nos jours. — Relation abrégée de la vie de Mme de Combé, institutrice de la maison du Bon Pasteur, avec les règlements de la communauté, in-12, Paris, 1700. Mme de Combé, Hollandaise protestante convertie, encouragée par M. de La Barmondière, curé de Saint-Sulpice, fonda en 1686, une maison « pour les jeunes filles que la nécessité ou la séduction avait jetées dans le déréglement ». La fondatrice mourut, le 16 juin 1692, âgée seulement de 36 ans. Les règlements tracés par elle indiquent l'esprit qui l'inspira : « La conduite de la maison sera douce et telle qu'elle soit digne du Bon Pasteur, qui supporte et ramène avec tant de bonté les brebis les plus égarées… Les filles pénitentes font une confession générale en entrant dans la maison ; on les éprouve pendant 3 ou 4 mois, plus ou moins selon leurs besoins et leurs dispositions, avant de les admettre à la participation de la sainte Eucharistie. Quand elles sont bien disposées, on les fait approcher de la...

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