Auteur : Francesco FERRAIRONI.
 
Tome 5 - Colonne 1010
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Titre de l'article : FRANCIOTTI (CÉSAR), clerc régulier de la Mère de Dieu, 1557-1627.
Début de l'article :
— Né le 3 juin 1557 d'une famille de Lucques (Toscane) alliée aux Orsini et aux Rovere, César Franciotti pensa d'abord entrer chez les dominicains ; attiré par le rayonnement de saint Jean Léonardi (1541-1609), il collabore à son apostolat paroissial (1574) et s'agrège le 20 mars 1575 à l'institut dont Léonardi et Jean-Baptiste Cioni † 1623 posaient alors les bases ; son frère, Giulio Franciotti (1558-1620), l'y rejoignait l'année suivante. César Franciotti vécut les étapes qui marquèrent le développement des clercs réguliers de la Mère de Dieu : le petit groupe initial voué à l'apostolat paroissial grossit, s'organisa à la manière des Oratoires italiens, se structura en congrégation (approuvée par Clément VIII en 1595) et fut enfin reconnu comme ordre religieux par Grégoire XV en 1621. Ordonné prêtre en 1581, Franciotti prêcha à Lucques, Sienne, Florence, Rome, Naples ; il fut plusieurs fois recteur à Lucques (S. Maria Corteorlandini) et à Rome (S. Maria in Portico) ; son action semble avoir surtout été durable dans sa ville natale où il fut directeur du séminaire Saint-Michel et où il fonda des écoles qui furent célèbres. Prédicateur renommé, très consulté, connu de saint Robert Bellarmin, de saint Philippe Néri et de César Baronius, il réussit à éviter d'être nommé supérieur général à la mort de saint Jean Léonardi. Franciotti mourut à Lucques le 9 décembre 1627. La procédure en vue de sa béatification commença en 1640. Les écrits édités et manuscrits de Franciotti sont très nombreux ; sans grande originalité au point de vue spirituel, ils visent à répandre et à faciliter la prière, la méditation et la vie eucharistique. 1) Les Prattiche di meditationi avanti e doppo la S. Communione.., Naples, 1600, sont nettement favorables à la communion fréquente et même quotidienne ; Franciotti y donne des préparations à la communion et des actions de grâces, sous forme de méditation et de « soliloque », pour chaque jour ; ces textes s'inspirent plus fréquemment des bienfaits de Dieu, de la passion et de la mort du Christ, de la vie de la Vierge. L'ouvrage se termine par des « pratiques » pour acquérir la contrition, la force et la patience dans les épreuves, et pour lutter contre l'ingratitude et la tiédeur (ces « pratiques »...

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