Titre de l'article : FRANCK (SÉBASTIEN), spiritualiste, 1499-1542.
Début de l'article :
— 1.
Vie. — 2.
Œuvres. — 3.
Positions théologiques.
— Né à Donauwoerth (Bavière) en 1499,
1012 Sébastien Franck fut étudiant à l'université d'Ingolstadt (1515-1517) et à celle d'Heidelberg (1518) et dut ensuite exercer quelques années d'activité sacerdotale dans le diocèse d'Augsbourg. Après son passage au protestantisme, il se fit le « serviteur de la Parole » dans la région de Nuremberg, à Büchenbach (1526) et Gustenfelden (1527). En 1528, il se marie. C'est l'époque où il abandonne son ministère de pasteur et quitte la communion ecclésiastique, pour mener une existence d'écrivain indépendant. Après un court séjour à Nuremberg, il se rend à Strasbourg (1530). A la requête du clergé luthérien local (Martin Bucer) et d'Érasme, qui s'était senti offensé par lui, il fut, au printemps de 1532, expulsé de Strasbourg et il alla se fixer à Esslingen (Wurtemberg) comme fabricant de savon. Fin 1533, il partit pour Ulm (Wurtemberg), où il obtint le droit de cité et s'occupa d'une imprimerie. Il entra en vive polémique avec le pasteur luthérien Martin Frecht, qui réussit, grâce à l'appui de Mélanchthon et de Philippe de Hesse, à lui faire retirer par le conseil de la ville son autorisation de séjour. A la mi-juillet 1539, Franck se transportait à Bâle, où il reprit ses activités d'imprimeur, se maria une seconde fois, mais mourut dès 1542.
— Malgré une vie agitée, de multiples soucis et des persécutions, Franck fut un chercheur et un écrivain infatigable. Il a laissé quantité d'ouvrages de théologie, d'histoire, de folklore, ainsi que des poésies. Contentons-nous de signaler ses travaux les plus importants dans le domaine de la théologie et de la philosophie de l'histoire.
1)
Diallage. Da
s ist vereynigung der streytigen sprüch der schrifft, 1528, traduction de l'ouvrage du luthérien de Nuremberg André Althamer † 1539, dirigé contre les illuminés et dont l'objet était de prouver l'absence de contradictions dans la Bible. — 2)
Von dem grewlichen laster der trunckenheit (sans doute 1528) : s'inspirant de 1
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