Auteur : A. MOLIEN.
Tome 1 - Colonne 1910
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Titre de l'article : BOURGOING (FRANÇOIS),
Début de l'article :
troisième supérieur général de l'Oratoire, est né à Paris le 18 mars 1585 ; son père était conseiller à la Cour des aides, sa famille originaire du Nivernais était apparentée à celle du P. de Bérulle ; lui-même le dit dans l'oraison funèbre qu'il prononça à Louvain : « Licet et carnali affinitate
conjunctus et spiritali degener filius».
Vies,t. II, p. 1.) On peut juger de la rapidité avec laquelle se développait l'Oratoire par le nombre de maisons qu'il contribua à ouvrir. Après avoir, pendant dix-huit mois, donné à Paris des leçons à 22 ou 24 ecclésiastiques du diocèse de Rouen, il fonde un collège à Dieppe, 1616 ; à Rouen, 1617 ; à Clermont en Auvergne, 1617 ; à Riom, 1618 ; à Nantes, 1618 ; à Lyon, 1619 ; il travaille trois ans à réunir la cure de la Dalbade à Toulouse, 1621-1624. En 1626, il se rend à Paris, puis en Flandre où l'Oratoire est appelé par M
grBoônen, archevêque de Malines ; en trois ans, il fonde les maisons de Louvain, de Maubeuge, de Mons. Il prêchait beaucoup, des carêmes, des missions et « paraissait en chaire comme un séraphin tout embrasé d'amour… quelques personnes ont cru lui avoir vu la face toute rayonnante… sa chaire toute environnée de lumière ». Cloyseault,
ibid.,p. 6. Il donnait des retraites et des conférences aux ecclésiastiques pour les préparer à recevoir les saints ordres : « C'était beaucoup quand on pouvait obtenir que les prélats obligeassent pendant huit ou dix jours tous les ecclésiastiques d'assister à une conférence du matin et à une autre du soir qu'on leur faisait dans les églises ou maisons de l'Oratoire…...
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