— Née à Sarzana en Toscane le 24 mars 1684 et morte en odeur de sainteté à Pise le 28 juillet 1719. Sa vie fut écrite par le Chan. C. N. Bambacari (supra, col. 1217). Cette vie est tout extraordinaire par les extases et révélations, les phénomènes de participation aux souffrances de la Passion (elle passe trois heures clouée à une croix invisible, p. 131), les lévitations (même en entraînant avec elle deux religieuses, p. 255) les pénitences extrêmes, en particulier le jeûne absolu pendant des mois et des années ; pour ce dernier fait, comme son directeur hésitait à lui permettre de ne se nourrir que de la seule Eucharistie, elle demande comme preuve, de la part de N. S., à quatre personnes de ne rien manger ni boire pendant neuf jours, tout en continuant leurs occupations ordinaires, leur promettant qu'elles n'en seront nullement incommodées, ce qui arrive, et est rapporté d'après le témoignage direct des intéressés (p. 93). Son cas fut soumis à de nombreux examens par l'évêque de Sarzana et par le Saint Office, qui à deux reprises répondit favorablement à la demande faite par Marie Catherine d'aller dans les hôpitaux de Gênes (1714) et de Pise (1719) soigner les malades et les Memorie est consacré en entier à la discussion des questions théologiques soulevées par cette vie. Dans divers chapitres (en particulier p. 216-220) et surtout à la fin de la vie (p. 308-332) sont reproduits un certain nombre de relations, lettres et autres écrits spirituels de Marie Catherine.
C. N. Bambacari, Memorie istoriche delle virtù e azioni di Maria Caterina Brondi, vergine Sarzanese, 2 vol., Lucca, 1743.
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