Auteur : Paul DUCLOS.
 
Tome 16 - Colonne 132
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Titre de l'article : VALDORY (CLAUDE), jésuite, 1601-1681.
Début de l'article :
— Né à Rouen le 2 août 1601, Cl. Valdory entra dans la Compagnie de Jésus en 1620 et enseigna d'abord les humanités. Pendant une vingtaine d'années il poursuivit une carrière féconde dans les missions intérieures, avec Pontoise comme centre de rayonnement. Mais son apostolat pouvait s'étendre au loin, comme lorsqu'en 1654, lors d'une campagne avec les armées du Roi, à la Bassée (Flandre), il convertit vingt hérétiques. Directeur de la confrérie de la Bonne mort 133 qu'il avait fondée à Pontoise, il publia La sainte mort du chrétien (Paris, 1672, 149 p.), qui fut traduite en italien et en allemand en 1675. Il mourut à Pontoise le 4 juillet 1681. Son ouvrage qui intéresse la spiritualité est Le saint esclavage de la Croix de Jésus (Paris, 1657 ; 2e éd. augmentée, 1688, 447 p. L'addition est la reprise, p. 429-40, d'un opuscule publié par Valdory en 1656 : La manière d'adorer la Croix chaque vendredi, à l'exemple de saint Louis). Citant en exergue de la préface Phil. 2, 8 (« Il s'est anéanti en prenant la forme d'un esclave »), mais sans se référer directement à Rom. 6, 17-22, Valdory affirme d'emblée que « l'esclave de la sainte Croix de Jésus est esclave et libre tout ensemble »… « L'esclavage de la Croix de Jésus est une divine franchise. Au contraire, la liberté prétendue des pécheurs qui fuient les chaînes de la très sainte Croix est une honteuse servitude ». L'ouvrage est divisé en trois parties. La première traite de la Solidité de la dévotion à Jésus-Christ crucifié (p. 1-241). « Ce mot d'esclavage signifie une plus grande perfection que la seule soumission aux volontés de Dieu… un ardent désir d'accomplir la volonté de Dieu dans les choses les plus humiliantes et les plus contraires à l'amour propre… pour nous rendre parfaitement semblables à Jésus-Christ crucifié » (p. 16-18). On est proche du « troisième degré d'humilité » de saint Ignace. Les chapitres suivants s'efforcent de démontrer que « l'esclavage de la Croix, c'est le Royaume de Dieu », des trois Personnes divines (p. 22-56), et que c'est aussi « la marque la plus certaine de notre prédestination »....

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