Auteur : André BOLAND.
Tome 16 - Colonne 141
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Titre de l'article : VALENSIN (AUGUSTE), jésuite, 1879-1953.
Début de l'article :
— 1. L'homme. —2.
L'écrivain.— 3.
Le spirituel.
esiècle, ses premiers voeux de religion. Validés par le Pape sur la demande du Général L. Martin, la nouvelle stimule sa curiosité : de 1924 à 1939, il occupe ses vacances d'été à retrouver ses racines familiales juives et italiennes. Ainsi s'amorcent ses connaissances de la langue italienne et une réflexion, étonnante pour l'époque, sur le judaïsme : l'olivier franc de
Rom.11, 17 est le peuple juif ; en se faisant chrétien, le Juif «
rentre chez soi…» ; le chrétien reste toujours un « sauvageon… enté sur l'olivier franc » ; « le Gentil, c'est le boîteux, le manchot, l'estroprié… » de la parole des noces (
Luc14, 21 ; sermon du 24 mai 1927 à Notre-Dame de Sion,
Textes et Documents inédits, Paris, 1961 = TDI, p. 194-97). La seconde épreuve est, à partir de 1908, la maladie : le surmenage qui l'oblige à interrompre ses études de théologie (août 1908-octobre 1909 ; janvier 1911-septembre 1912, où il est père spirituel au collège d'Avignon) devient progressivement rédhibitoire : désormais, les maux de tête ne le quittent plus. Nommé le 15 août 1912 professeur d'histoire de la philosophie au scolasticat de Jersey, il reçoit à son arrivée en janvier 1913 la consigne de se « tenir à l'écart »,...
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