— Jacques Valentin, né le 2 juillet 1790 à Cours (Rhône), entra en 1811 au séminaire Saint-Irénée de Lyon ; ordonné prêtre en 1814, il fut vicaire à Saint-Didier-sur-Chalaronne, puis devint sulpicien en 1821. Professeur de théologie successivement à Issy, à Viviers, au Puy et à Rodez, il dut se retirer pour raison de santé en mars 1832 à Saint-Rambert-en-Bugey, où il assura des services à la paroisse. Il y mourut le 9 février 1847.

La plupart de ses ouvrages, parus anonymes à Lyon et Paris, et qui concernent le ministère sacerdotal, sont d'un moraliste et casuiste plutôt que d'un théologien, mais leur aspect pratique leur valut d'être souvent réédités ; citons surtout la série Examen raisonné, ou décisions théologiques sur les commandements de Dieu et de l'Église, sur les sacrements et les péchés capitaux, 2e éd., 2 vol., 1839 ; … sur les devoirs et les péchés des diverses professions de la société, 1841 ; … sur les devoirs des prêtres, pasteurs et autres, concernant leur conduite personnelle, 2 vol., 1843 ; et Le Prêtre juge et médecin au tribunal de la pénitence, 2 vol., 1845. 157 On sent davantage l'esprit salésien dans quelques ouvrages de spiritualité : Vie propre du prêtre ou vie de foi, 1826, devenu ensuite Vie du prêtre, vie de foi, 3e éd., 1829 ; Vie de l'amour divin, 3e éd., 1847 ; Le fidèle contemplant Jésus-Christ dans la sainte eucharistie ; La foi mise en pratique, 1824. Une oeuvre de vulgarisation, Cours de lectures sur les vérités importantes de la religion, 2 vol., 1840, avait encore une 18e édition en 1877.

L. Bertrand, Bibliothèque sulpicienne, Paris, 1900, t. 2, p. 175-77 ; t. 3, p. 264-67.

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