Auteur : Manuel Diego SANCHEZ.
 
Tome 16 - Colonne 204
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Titre de l'article : VALLE RODRIGUEZ (FRANÇOISE-XAVIÈRE DEL), laïque, 1856-1930.
Début de l'article :
— Née le 3 décembre 1856 à Carrión de los Condes (Palencia, Espagne), Francisca Javiera del Valle, qui appartenait à une famille pauvre, ne reçut qu'une instruction scolaire précaire, ayant été mise au travail de couturière dès ses douze ans. Étant encore jeune, elle ressentit une forte attraction vers la vie spirituelle et en 1875 survint ce qu'elle a appelé sa conversion au « service divin ». Elle fut conseillée par des prêtres séculiers, puis par 205 des Jésuites (chez qui elle travailla de longues années), mais la détermination de sa vocation personnelle mit bien du temps à se faire. Bien qu'attirée toujours par la vie monastique, elle le fut plus encore à « vivre dans la solitude de sa maison », unie spirituellement à la Compagnie de Jésus. Elle ne put mener pleinement ce genre de vie qu'après 1892, date de la mort de sa mère, quand ses obligations familiales prirent fin. Sa vie spirituelle, en ces années, est marquée par des expériences de phénomènes extraordinaires fréquents, parfois perçus par l'entourage. Elle fut dirigée par plusieurs Jésuites. H. Ibeas (1844-1902) l'aida à organiser et structurer son style de vie et c'est à son intention qu'elle commença à rédiger des « cuentas de conciencia » sur sa vie passée et des « cuentas de renovación de votos ». Après Ibeas, elle fut accompagnée par d'autres Jésuites, comme J. Seisdedos (1847-1923 ; DS, t. 14, col. 541-44) et Nazario Pérez (1877-1952). Si on lit bien ses écrits autobiographiques, sa dernière étape fut celle du mariage spirituel. Elle mourut à Carrión, où elle avait passé toute sa vie, le 29 janvier 1930. L'oeuvre écrite de F.J. del Valle est conservée, presque totalement inédite, aux archives du Carmel de Carrión. Les relations autobiographiques y prédominent (relations adressées à ses confesseurs), mais elle écrivit aussi quelques textes pour le lecteur chrétien ordinaire. Celui qui a été le plus remarqué est Decenario al Espíritu Santo (Salamanque, 1932 ; 12e éd., Madrid, 1991). Ce texte, dans l'esprit de l'auteur, faisait partie d'un projet plus vaste qu'elle intitulait « El Silabario de la escuela divina ». Pour des raisons pratiques diverse, elle ne put le mener à bien. Des textes rédigés on a tiré La escuela divina (Palencia, 1971)....

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