Auteur : Jacques CAMBELL.
Tome 5 - Colonne 1035
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Titre de l'article : FRANÇOIS DE FABRIANO (bienheureux), franciscain italien, 1251-1322.
Début de l'article :
— Né à Fabriano (Marche d'Ancône), le 2 septembre 1251, du médecin Compagno Venimbeni et de Marguerite, fille d'un certain Frédéric, François de Fabriano, durant son enfance, fut conduit à Assise par sa mère, qui avait fait un voeu pour l'enfant ; Ange Tancredi, ancien familier de saint François, prédit à Marguerite que son fils deviendrait frère mineur. Le 29 septembre 1267, après un pèlerinage au tombeau de son saint patron et le gain de l'indulgence de la Portioncule (2 août), François reçut l'habit en sa ville natale des mains du ministre provincial, Monaldo de S. Elpidio.
Au noviciat, il vécut quelque temps avec le vénérable frère Rainier, ex-curé de Cività, qui avait plusieurs fois entendu saint François en confession. On ignore s'il résida jamais hors de la ville, dont le couvent avait été transféré en 1282 au centre même de l'agglomération. On sait seulement qu'il fut témoin à Accola (1275) et à Cagli (1287) en des testaments qui léguaient des biens aux Frères. Après le décès de son père, François consacra une somme importante à l'acquisition de nombreux manuscrits : ce qui lui valut la réputation d'avoir fondé la première bibliothèque franciscaine. Tout porte à croire que l'important scriptorium d'Assise, qui à l'origine fut le grand fournisseur des provinces en manuscrits liturgiques, constitua un dépôt antérieur à celui de Fabriano.
Ses biographes lui attribuent une dévotion profonde et miraculeuse au sacrement de l'autel et une grande Repertorium ecclesiasticum(Fabriano,
bibl. comunale,cod. 121), recueil d'exemples pour prédicateurs, qui auraient été tirés d'un
Livre
des sept dons(serait-ce le
Tractatusd'Étienne de Bourbon † 1261 ?, cf DS, t. 4, col. 1893-1895). On y trouve aussi quelques sermons. — 2° des
Chronica, aujourd'hui perdues, mais connues d'Étienne Rinaldi (1796, 1803) et de Stanislas Melchiorri (1856). Elles comprenaient un premier feuillet de parchemin (disparu entre 1796 et 1803) et seize feuillets de papier (existant encore en 1856) ; quelques espaces...
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