Auteur : Jean-Gualbert NEUJEAN.
 
Tome 16 - Colonne 247
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : VANDEUR (VICTOR, EUGÈNE), bénédictin, 1875-1967.
Début de l'article :
— Né à Namur le 21 mai 1875, V. Vandeur fit ses études à l'école Saint-Louis, puis au collège 248 Notre-Dame de la Paix. En 1889, il entrait parmi les jeunes oblats de Maredsous, et c'est à l'école de cette abbaye qu'il termina brillamment ses humanités gréco-latines. En 1892, il demanda l'habit monastique à Maredsous, et reçut, à son entrée au noviciat, le nom d'Eugène. Le 15 février 1894, il faisait profession simple en présence du père abbé primat, Dom Hildebrand de Hemptinne, lequel reçut aussi sa profession solennelle en 1897. Il fit ses études philosophiques à Maredsous. Puis il fut envoyé au collège Saint-Anselme de Rome (1896-1900) où il conquit le grade de docteur en théologie. Il reçut l'ordination sacerdotale le 15 août 1899. Ses études achevées, il fut nommé professeur à l'école abbatiale de Maredsous, charge qu'il exerça jusqu'en 1909. Le 9 octobre de cette année, il fut envoyé comme prieur à l'abbaye du Mont-César, à Louvain, en remplacement de Dom Columba Marmion (DS, t. 10, col. 627-30), élu abbé de Maredsous. Au Mont-César, Vandeur fut également préfet du Studium Theologicum, où il assura divers cours : théologie dogmatique, morale, Écriture Sainte, pastorale, casuistique. Vandeur a été l'un des promoteurs du renouveau liturgique, en publiant en 1906 un commentaire sur la Messe : La Sainte Messe, notes sur sa liturgie, explication historique, théologique et mystique des prières de la Messe. Cet ouvrage, qui ne connut pas moins de 10 éditions, constituait à l'époque une audacieuse percée, et il s'inscrit dans le vaste mouvement de retour aux sources, dont Mgr L. Duchesne avait donné l'impulsion avec son livre Origines du culte chrétien (1890). Il contribua puissamment au renouveau dont l'âme sera Dom Lambert Beauduin, moine au Mont-César et contemporain de Vandeur. La théologie et la spiritualité de la Messe sont, chez Vandeur, très centrées sur la Passion du Sauveur. A cette époque, il n'est pas encore question du « Mystère Pascal » ! Spiritualité victimale : le prêtre est victime, à l'unisson de la Victime qui s'est offerte sur la Croix et s'offre à nouveau sur l'autel. Le mérite de l'ouvrage était de réintégrer la communion dans la Messe, à une époque...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 4 pages.