Auteur : Hermann Josef SIEBEN.
Tome 16 - Colonne 257
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Titre de l'article : VANITÉ DU MONDE.
Début de l'article :
— 1. Écriture. — 2.
Pères de l'Église. — 3.
Auteurs du Moyen Âge. — 4.
Auteurs des temps modernes.Les mots de l'Ecclésiaste : « Vanité des vanités… ; tout est vanité » (
Qoh. 1, 2) ont été très tôt tirés de leur contexte original et traités pour eux-mêmes. Leur sens, comme pour d'autres mots en vogue, dépend de ceux qui les citent. De manière très générale, ils servent comme une devise pour signifier une évaluation plutôt pessimiste du monde et de la vie humaine. Ainsi, une sainte comme Thérèse de Lisieux peut les utiliser pour résumer sa propre expérience de
Correspondance générale, Paris, 1972, p. 388 ; cf. p. 389 ; et aussi la mention du « Carnet jaune » du 22.6.1897,
Derniers Entretiens, Paris, 1971, p. 231). De même, Éd. von Hartmann, qui professe après Schopenhauer le pessimisme philosophique du 19
esiècle, résume en ces mots son analyse savante des efforts de l'homme pour le bonheur : « Le résultat de la vie individuelle est tel… que l'on en juge comme Qohélet : ‘tout est vain' (
eitel), c'est-à-dire illusoire, néant » (
Ausgewählte Werke, t. 8, Leipzig, 1904, p. 354 ; cf. F. Sawicki,
Der Prediger, Schopenhauer und Ed. v. Hartmann oder biblischer und moderner Pessimismus, Fulda, 1903). Nous considérons ici seulement la variante chrétienne du thème de la vanité du monde, et nous choisissons les moments les plus représentatifs de son histoire. Ce thème non négligeable de la spiritualité chrétienne s'exprime d'abord dans les commentaires sur le
Qohélethet d'autres textes scripturaires, plus tard dans des ouvrages spirituels spécifiques. — Sur la vanité de soi-même comme vice ou défaut, voir l'art. Vaine GLOIRE, t. 6, col. 494-505.
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