Auteur : Carlos ALONSO.
 
Tome 16 - Colonne 341
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Titre de l'article : VEGA (PIERRE DE ; DA VEIGA), osa, mort au début du 17e siècle.
Début de l'article :
— Pierre, né à Coïmbre, fils du professeur de médecine Tomás Rodríguez da Veiga, entra chez les Augustins au couvent de Salamanque, où il fit profession le 8 juillet 1575. Si l'on se base sur l'âge alors exigé pour la profession, sa naissance ne peut être postérieure à 1559. Sa présence à l'université de Salamanque est mentionnée dans un acte de février 1577. Il est à Madrid, au couvent de San Felipe el Real, à l'occasion de l'édition de son ouvrage. On sait qu'il fut membre de la communauté de Valladolid et qu'ensuite il retourna à Coïmbre. On dit qu'il prêcha beaucoup. Cependant lui-même assure qu'il eut à remplacer des professeurs dans les universités de Valladolid et de Coïmbre, y donnant des leçons sur les Psaumes de la pénitence. De là provient sans doute son ouvrage sur le sujet ; il est dit maître sur la page de titre. Un chroniqueur contemporain de la province augustine de Castille, Juan Quijano, écrit que Vega laissa un traité « Per lignum crucis » prêt pour l'impression. On ignore tout de ses dernières années et de sa mort. La première édition connue de la Declaración de los siete Salmos penitenciales est celle en trois volumes de Madrid, 1602-1603 ; les permis d'imprimer sont datés de 1598-99 et les bibliographes mentionnent une première édition à Alcalá en 1599. Par la suite, l'ouvrage fut réédité à Saragosse (1606) et à Salamanque (1606-1607), 342 mais seules les pages de titre sont différentes ; il s'agit du même tirage. Dans l'éd. de Madrid, la première partie traite des quatre premiers Psaumes de la pénitence (6, 31, 37, 50) ; la deuxième du Ps. 101 ; la troisième des Ps. 129 et 142. L'ouvrage explique chaque psaume verset par verset, d'abord selon le sens littéral, puis au niveau de la vie spirituelle. Le style est ample, aisé, développé. Les thèmes essentiels sont ceux de la vie purgative : le péché, le repentir, la contrition, le pardon de Dieu, l'amendement de ses fautes ; des index volumineux terminent l'oeuvre. D. Barbosa Machado, Bibl. Lusitana, t. 3, Lisbonne, 1752, p. 625-26. — I. Monasterio, Místicos augustinos españoles, t. 1, El Escorial, 1929, p. 371-85. — G. de Santiago Vela, Ensayo de una biblioteca...

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