Auteur : Otto WEISS.
 
Tome 16 - Colonne 350
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Titre de l'article : VEITH (JEAN EMMANUEL), prêtre, 1787-1876.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. VIE.
— Johann E. Veith est né le 10 juillet 1787 à Kuttenplan (Bohème du Nord) dans une famille juive croyante. Son père le destinait à devenir rabbin, mais le jeune homme, très doué, enthousiaste de Goethe, se déroba bientôt aux influences familiales. De 1803 à 1806, il étudia la philosophie à Prague (chez B. Bolzano), devint collaborateur de la revue littéraire Libussa, éditée par Josef Georg Meinert, et en 1807 il commença les études médicales qu'il continua à Vienne en y joignant la médecine vétérinaire. En 1812, il fut promu docteur en médecine, puis il devint assistant et professeur, en 1816 directeur provisoire et en 1819 directeur titulaire de l'Institut vétérinaire de Vienne. Dès 1813, il avait publié deux ouvrages de botanique, en 1815 un Grundriss der allgemeinen Pathologie und Therapie et en 1817 un Handbuch der Veterinärkunde (4e éd., 1840). Durant ce même temps, il fit imprimer des poésies et des nouvelles et rédigea des livrets d'opéra et des pièces de circonstance. En 1816, il demanda à recevoir le baptême. Comme il l'affirme avec insistance, il ne céda pas à des pressions venues du dehors. Néanmoins, c'est vers ce temps qu'il fit la connaissance de personnalités qui ont joué un rôle prépondérant dans le renouveau catholique de la Vienne d'alors, à savoir Zacharias Werner et le vicaire général des Rédemptoristes Clément Hofbauer dont il devint le médecin attitré. En 1817 il commença ses études de théologie et, en 1821, il devint prêtre et rédemptoriste. Tout en continuant à exercer la médecine et l'homéopathie, il remporta de grands succès comme prédicateur et missionnaire populaire à Vienne et en Styrie. Répondant à une suggestion de Hofbauer, il fonda, en collaboration avec Anton Passy, une revue littéraire et religieuse intitulée Oelzweige (« Branches d'olivier ») (1819-1823). Il y fit paraître de nombreux articles édifiants dans son style à la fois bizarre et humoristique. Ce même style se retrouve dans les Balsaminen que lui et Werner éditèrent en 1823 et dans le Bote von Jericho (1828, en collaboration avec J. P. Silbert). Comme prédicateur, ce...

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