Auteur : Pablo M. GARRIDO.
 
Tome 16 - Colonne 358
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Titre de l'article : VELASCO (JOSEPH DE), carme, 1564-1651.
Début de l'article :
— Né à Avila en 1564, José était fils de Francisco Hernández et de Lázara Acebedo. Il fit profession au couvent des Carmes de sa ville natale le 2 février 1584 entre les mains du prieur Alonso de Villalva, qui avait été condisciple de saint Jean de la Croix au collège Saint- André et à l'université de Salamanque durant l'année 1567-68 (Madrid, Archivo Hist. Nacional, Clero, libro 479 : Libro de profesiones del Carmen de Avila, f. 8v). Nous ignorons où José fit ses études. Le 28 juin 1594 il fait partie de la communauté du Carmel de Madrid avec l'office de confesseur (Rome, Arch. Gen. O. Carm., II C.O. I/8 : Reg. Chizzola in visit. Hispaniae, f. 10r). Cette même année, il passa au couvent d'Avila où il demeura dix ans (Libro de profesiones, cité supra, f. 3r, 6rv, 61r), pendant lesquels il fut confesseur des Carmélites de l'Incarnation, auprès desquelles il put recueillir des détails sur la vie de Jean de la Croix. En 1603 ou peu après, il passa au couvent de Medina del Campo, où il résida, semble-t-il, jusqu'à sa mort, en 1651 (Rome, Arch. Gen. O. Carm., II Castella 4 : Miscellanea de viris illustribus et conventibus Castellae, f. 75r). Là, José avait été pendant trois ans le confesseur du frère aîné de Jean de la Croix, Francisco de Yepes † 1607, et fit deux dépositions aux procès ordinaire et apostolique de Medina en vue de la béatification du saint (18/11/1614 et 1/7/1627). Le texte de ces déclarations, conservé au Vatican (Arch. secrètes, Congr. des Rites, ms 2838, f. 9r-13r ; ms 2840, f. 49v-52v), a été édité dans notre ouvrage Santa Teresa, San Juan de la Cruz y los carmelitas españoles (Madrid, 1982, p. 324-43, 347-55). Velasco écrivit une ample biographie de son dirigé : Vida, virtudes y muerte del… Francisco de Yepes (Valladolid, 1616, 1617 ; Barcelone, 1624). Elle est basée sur son expérience, sur diverses relations orales de Francisco recueillies par écrit (parce que lui-même ne savait pas écrire) et d'autres personnes qui l'avaient connu (cf. p. 384-85 de l'éd. de Barcelone). Elle est doublement intéressante. Elle est la source quasi unique pour connaître l'humble frère du saint et d'autre part elle offre le premier essai de la biographie de Jean de...

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