Auteur : Henri TIHON.
 
Tome 16 - Colonne 392
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Titre de l'article : VERBEKE (CHARLES), jésuite, 1833-1889.
Début de l'article :
— Charles Verbeke, né à Gand (Belgique), entra en 1850 au séminaire diocésain, puis en 1853 il fut reçu au noviciat de la Province belge de la Compagnie de Jésus à Tronchiennes. Après six ans d'enseignement de la poésie et de la rhétorique et un an de surveillance au collège Sainte-Barbe à Gand, il compléta ses études de théologie à Louvain de 1862 à 1865, où il fut ordonné prêtre en 1864, et les couronna par un acte public « de universa theologia ». L'année suivante il enseigna à Louvain la théologie dogmatique, puis il accomplit son troisième an de noviciat à Laon et Notre-Dame de Liesse, en France, sous la direction de Sébastien Fouillot (DS, t. 5, col. 741-44). Durant ces dernières années il avait révélé des dons oratoires peu ordinaires. Aussi fut-il affecté à la résidence du Jésus à Bruxelles pour la prédication et le ministère. Responsabilité de l'église, confessions, animation de la Congrégation mariale et de diverses associations religieuses, retraites aux prêtres, aux communautés, aux laïcs, missions paroissiales, carêmes, sermons de circonstance ou de controverse, conférences, vice-présidence de la fédération des oeuvres ouvrières à Bruxelles, direction d'une bibliothèque publique, son activité durant 17 ans fut peu banale et remarquablement efficace. Ainsi la Congrégation de l'Annonciation, languissante en 1870, groupa sous son impulsion jusqu'à 400 hommes et jeunes gens. Ajoutons l'organisation et l'animation de pèlerinages en Belgique et en France (Paray-le-Monial, Lourdes) et la part qu'il prit aux côtés de Mgr de Ségur et des frères Vrau aux premiers congrès eucharistiques internationaux. Lors du premier, à Lille en 1881, il fut chargé du sermon de clôture. Jusqu'à son décès il fut membre de leurs omité permanent. Les actes de ces congrès publient plusieurs de ses rapports et de ses nombreuses interventions ; on lit ses discours aux congrès de 1881, 1882 et 1886 dans Discours eucharistiques (1re série, Congrès de 1881 à 1890), Paris, 1910. Un de ses admirateurs souligne la puissance, la force, l'énergie qui se dégageaient de sa carrure athlétique. Il lui fallut pourtant, dès 1885, réduire fortement ses activités et il demanda son transfert dans une ville plus paisible. Après deux ans à Bruges il passa l'hiver 1887-1888 à Davos...

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