Auteur : André DEBOUTTE.
 
Tome 16 - Colonne 401
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Titre de l'article : VEREPAEUS (VEREPEUS, VEREEPT, VEREPT ; SIMON), prêtre, † 1598.
Début de l'article :
— 1. Vie et oeuvres. — 2. Spiritualité.
1. VIE ET ŒUVRE.
— Né à Dommelen, près de Valkenswaard (Brabant) en 1522, Simon étudie à l'école latine de la collégiale Saint-Jean à 's Hertogenbosch. Le 30 août 1542 il est inscrit comme étudiant payant au Paedagogicum Porci à l'université de Louvain. Il devient magister artium le 28 mars 1545. Après ses études et son ordination sacerdotale, il est à Hilvarenbeek pour enseigner à l'école capitulaire alors dirigée par Nicolas Busius (Buys). Puis, probablement peu après 1556, date de la mort de Hovelmans, recteur du couvent des Soeurs du Thabor, près de Malines, Verepaeus lui succède comme directeur de l'école ; il donne des cours et écrit ses premiers ouvrages : l'Enchiridion et une réélaboration de la grammaire latine de J. Despauterius. Lors des troubles religieux de 1566 (iconoclasme), les Soeurs, se sentant menacées, cherchent refuge à l'intérieur de la ville. Verepaeus, avec son ami Augustinus Viscacius, se met alors en route pour Cologne ; il y prend pension chez les Jésuites du collège « tricoronatum », admire leur enseignement, se lie d'amitié avec le recteur J. Rethius et devient un adepte encore plus assuré de la Réforme catholique. En août 1567 il revient à Hilvarenbeek et y habite avec son frère Henri, doyen du chapitre. Mais l'insécurité grandit bientôt : le 1er avril 1572 les rebelles sont maîtres à Brielle ; le 9 juillet, les dix-neuf martyrs de Gorcum sont pendus ; la même année le feu a été mis au couvent du Thabor. Avec courage, au printemps 1573 Verepaeus prend le chemin de Malines ; il habitera près des Soeurs, mendiant des secours et poursuivant l'écriture de ses ouvrages. En 1578, la soldatesque menaçant le couvent, les religieuses et Verepaeus se réfugient à l'intérieur de la ville. En 1580, c'est au tour de Malines de tomber aux mains des rebelles ; le couvent et la bibliothèque de notre auteur sont pillés et la proie des flammes. Il se retire chez un ami, le seigneur de Helmond. Puis nous perdons ses traces, bien qu'on le rencontre en Campine et dans la région de Liège. A la fin de 1582 ou au début de 1583, Verepaeus habite rue de l'Église à 's Hertogenbosch, près...

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