Auteur : Martijn SCHRAMA.
Tome 16 - Colonne 469
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Titre de l'article : VÉRON (CHARLES), ermite de Saint-Augustin, 1576-1637.
Début de l'article :
— Charles Véron (une fois nommé « Vairon ») est né en 1576 à La Chapelle-Saint-Aibert, en Hainaut (selon Paquot). En 1595 il entre chez les Ermites de Saint-Augustin à Tournai et fait sa profession l'année suivante.
En 1598 il est mentionné comme sous-diacre à Tournai. Après ses études de philosophie faites chez les Augustins de Bruxelles, il est ordonné prêtre en 1602. En 1605 il ne figure pas parmi les membres de la province belge, vraisemblablement parce qu'il était en Espagne pour y faire sa théologie, à Salamanque, comme sept autres de ses confrères le firent dans les deux premières décennies du 17esiècle. A son retour Véron séjourne à Bordeaux, où il rencontre le cardinal de Sourdis. On ne sait où exactement Véron prit son bonnet de docteur en théologie : Douai selon Valère Andreas, Foppens et Paquot, ou Salamanque ; en tout cas il est mentionné comme tel au couvent de Liège en 1609. En 1612 il habite Tournai et prêche à Lille ; il est impliqué dans les tentatives de fondations de couvents à Lille, Douai, La Bassée et Bouvigne. Il est ensuite prieur à Tournai (1613-16) et définiteur de sa province, puis il est de nouveau affecté à Liège. Il publie son premier livre,
Vie et
miracles de Saint Gerlach, hermite et confesseur…(Tournai, 1616 ; Maestricht, 1618, 1650, 1745) ; il s'agit de la traduction d'une vie latine écrite en 1600 par Érasme Ghoye d'après un texte des environs de 1225. La même année, Véron traduit un petit recueil de prières en flamand d'Idelette de Grez,
Le Parterre de l'âme, et il y joint un opuscule de sa main :
Traicté de la paix de l'âme(Anvers, 1618). Puis Véron est prieur à Liège (1619-22) et définiteur, et revient à Tournai, toujours comme prieur (1622-25). Il y fonde en 1623 la confrérie de saint Joachim. Dès 1616 à Liège il avait composé « Les heures de sainte Anne » (Paquot). En 1624, il publie
Le triomphe des SS. Joachim et Anne(Tournai, 1624 ; augmenté, 1633) ; il y donne les règles de sa confrérie (p. 627-34). De 1625 à 1628, Véron fut une troisième fois définiteur de sa province. En 1627 à Tournai, il publie
Le Bréviaire des bréviaires: « très nécessaire à toutes personnes, qui sont obligées… de lire les heures...
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