Titre de l'article : VERT (CLAUDE DE), bénédictin, 1645-1708.
Début de l'article :
— 1.
Vie. — 2. Œuvres.
— Claude de Vert est né à Paris le 4 octobre 1645. Nous ne savons rien de sa famille sinon qu'il avait un oncle évêque de Gap. Il fut confié très jeune aux Chanoines réguliers de Sainte-Geneviève à Nanterre où il finit ses humanités. Il entra, le 21 juin 1661, à l'âge de seize ans, au prieuré bénédictin de Lihons près d'Amiens (Somme) que dirigeait son oncle. Ce monastère appartenait à l'ordre de Cluny. Vert y fit profession le 16 octobre 1662.
Il fut aussitôt envoyé à Avignon pour y poursuivre ses études de philosophie et de théologie au collège des Jésuites de cette ville. A la fin de ce temps, il fit un long voyage en Italie et fut frappé par les splendeurs de la liturgie romaine. Ses capacités intellectuelles et spirituelles firent qu'il fut appelé à Cluny. Il s'empressa de se consacrer à la réforme et obtint le rétablissement des chapitres généraux de l'Ordre. Au premier, en 1676, il prononça la harangue initiale. Ce chapitre décida la réforme du bréviaire. Et les capitulants le nommèrent avec Dom Paul Rabusson † 1717, à la tête de cette entreprise. Il s'entoura des meilleurs connaisseurs qu'il avait rencontrés dans ses voyages et sut s'assurer des concours précieux, tels les hymnographes Santeul ou
484 Letourneux pour écrire les nouveaux hymnes nécessaires. Il mena cette réforme, unanimement louée par la suite, en deux ans. Il avait été nommé également trésorier de l'ordre. En 1678, pour son travail de réforme du bréviaire, il reçut la charge de visiteur.
En 1694 il devenait vicaire général du cardinal de Bouillon, abbé général de Cluny. Celui-ci n'étant pas moine, ce fut Claude de Vert qui détint effectivement l'abbatiat général de cet ordre qui comptait encore plusieurs dizaines de maisons. Ayant renoncé à cette charge, il devint prieur de Saint-Pierre d'Abbeville, où il meurt brutalement le 1
er mai 1708.
— Les écrits de Claude de Vert appartiennent à deux catégories différentes : un ouvrage fondamental et des écrits de circonstances ou de controverses.
1) L'oeuvre la plus importante, qui continue à être très utile à l'historien de la liturgie, est l'
Explication simple,...
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