Auteur : Giuseppe MANZONI.
 
Tome 16 - Colonne 531
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Titre de l'article : VICTIMALE (SPIRITUALITÉ).
Début de l'article :
— I. Écriture. — II. Ascèse et mystique. — III. Histoire.
I. Écriture.
— 1. Lorsqu'on parle de « victime » on pense spontanément au sacrifice. Chez les Sémites et spécialement dans le monde biblique, la victime exprime le libre don que celui qui offre fait de lui-même à Dieu. C'est un moyen pour entrer en communion d'amour avec lui. D'où l'insistance des prophètes pour que l'homme soit solidaire avec la victime qu'il offre, renonçant à sa vie de péché et entrant dans l'intimité de Dieu, intimité symbolisée par la fumée qui monte de la victime, en parfum de suave odeur pour le Seigneur (cf. Lév. 1,9.13.17). Dieu répond à l'homme par son pardon et par la communication de son amour et de sa vie (cf. A. Gaudel, art. Sacrifice, DTC, t. 14, 1939, col. 671-78 ; Grande Commentario Biblico = GCB, Brescia, 1973, p. 1771 (76 : 108) ; P. van Imschoot, Théologie de l'Ancien Testament, 2 vol., Tournai, 1944-1956, t. 2, p. 149-57 ; E. Jacob, Théologie de l'Ancien Testament, Neuchâtel, 1968, p. 218-19 ; L. Sabourin, Rédemption sacrificielle, Bruges, 1961, p. 161 svv). 2. Le sang de la victime a une importance fondamentale pour l'expiation des péchés, puisque la vie et l'âme (nephesh) résident dans le sang et sont la propriété inaliénable de Dieu (cf. Ex. 29,11-37) ; voir L. Sabourin, op. cit., p. 178-79 ; P. van Imschoot, op. cit., t. 2, p. 323-25 ; S. Lyonnet et L. Sabourin, Sin, Redemption and Sacrifice, Rome, 1970, p. 166-81. A la différence des religions païennes, en Israël c'est toujours Dieu qui réalise ou ne réalise pas l'expiation (cf. W. Eichrodt, Theologie des Alten Testaments, Stuttgart, 1959-1961, t. 2/3, p. 308-36 ; R. de Vaux, Les Institutions de l'Ancien Testament, Paris, 1960,...

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