Auteur : André DERVILLE.
 
Tome 16 - Colonne 749
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Titre de l'article : VIERHOLZ (CARLOMAN),
Début de l'article :
bénédictin, 18e siècle. — Nous ne connaissons de la vie de Carolomannus Vierholz que ce qu'il dit de lui dans la préface de son Ascesis illuminata. La matière de cet ouvrage provient du temps où Vierholz, bénédictin de l'abbaye d'Admont (Styrie), était maître des novices, quelques années avant l'édition (le permis d'imprimer est daté de 1726 ; l'édition est de 1734). À la fin de la préface, l'auteur dit être dans sa 76e année. Il serait donc né vers 1658. On ignore la date de sa mort, vraisemblablement avant le milieu du 18e siècle. Vierholz a publié quatre ouvrages. — 1) Heiliges Benedictiner Jahr… (4 vol., Augsbourg, 1710), traduction du Calendarium benedictinum du bénédictin de Schyr Gilles Ranbeck (1602-1692). — 2) Dominicale (Ratisbonne, 1721). — 3) Festivale (Nuremberg, 1724). — 4) Ascesis illuminata sive lumina practica ex meditatione vitae Christi hausta … in singulos anni dies accommodata (4 vol., Vienne-Francfort, 1734). Dans sa préface l'auteur dit s'inspirer des méditations très répandues du jésuite Vincent Bruno † 1594 (Meditazioni sopra i principali misteri della Vita, Passione e Risurrezione di Cristo…, 4 vol., Venise, 1585-88). Il destine son ouvrage aux religieux, au clergé séculier et aux fidèles soucieux d'une vie qui plaise à Dieu. Son texte pourra être utilisé pour la lecture spirituelle, pour la méditation ou encore, grâce aux index, pour bien des recherches. Chaque volume offre un texte quotidien pour trois mois, mais plusieurs textes forment une seule méditation ; ainsi la première méditation, sur l'annonciation, présente 19 « lumières » réparties du premier au six janvier (t. 1, p. 1-38). On a ainsi 122 méditations, dont celles du dernier volume sont notablement plus courtes. Aucune structure repérable : les textes se suivent, de lumière en lumière, dans un style assez abondant, très affectif, allant de considération en considération avec beaucoup de piété et de passages en style direct. Le latin est baroque. Aucune orientation spirituelle nette n'apparaît. Vierholz prend son bien dans le trésor commun de la tradition, dans un esprit et un langage marqués par la réforme tridentine, et le...

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