Auteur : Domenico AMBRASI.
 
Tome 16 - Colonne 770
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Titre de l'article : VILLANI (MARIE),
Début de l'article :
mystique dominicaine, 1584-1670. — Maria Villani est née à Naples de parents nobles ; son père, Giovanni, était marquis de Polla et seigneur de l'état de Diano et de domaines féodaux dans la principauté de Citra ; sa mère Porzia ou Dianora était 771 de Costanzo. A son baptême dans l'église paroissiale de S. Giorgio Maggiore, le 18 septembre 1584, l'enfant reçut le prénom de Béatrice. Elle devint orpheline à l'âge de trois ans et fut confiée aux soins d'une tertiaire franciscaine qui l'éleva et infusa dans son âme des sentiments d'intense piété chrétienne ; ils portèrent leur fruit lors d'un pèlerinage à la Vierge de l'Arco qui, vers cette époque, commençait à attirer les foules de fidèles à cause de différents prodiges qui s'y étaient produits. La jeune Béatrice aurait alors conçu le projet de s'adonner à une vie de pénitence et de réparation pour les pécheurs. Ce fut le théatin André Avellino (1521-1615), autrefois confesseur de sa mère, qui l'initia à la vie du cloître. Béatrice entra comme pensionnaire, en même temps que sa soeur aînée, dans le monastère que sa tante paternelle Dorotea et les soeurs Eugenia et Giustina de Transo avaient fondé en 1593 à Capoue, comme filiale de celui de S. Maria della Sapienza fondé à Naples par soeur Maria Carafa, soeur du cardinal Giampietro (Paul IV). Durant le séjour à Capoue, en 1597, en la fête de l'Assomption, Béatrice eut la vision de la Vierge Marie qui l'appelait à se consacrer au Seigneur. En cette même année, soeur Dorotea transféra la fondation de Capoue à Naples, en face de la Sapienza ; ce fut le début du monastère et de l'église de S. Giovanni Battista, dite S. Giovanniello delle monache. Béatrice y prit l'habit de novice le 4 octobre 1598, fête du Rosaire, et reçut le nom de Maria ; deux années plus tard, en la même fête, elle émit sa profession solennelle. Durant une brève période, Maria fit l'expérience d'une direction spirituelle inadéquate ; mais guidée dans la suite par le dominicain Giovanni Leonardo de Fusco da Lettere (1569-1620), qui durant les dix dernières années de sa vie fut confesseur ordinaire du monastère, elle entreprit de suivre la voie de la perfection religieuse et de l'ascèse, à tel point qu'elle fut nommée maîtresse des novices. Toutefois, non satisfaite...

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