Auteur : Damián YÁÑEZ.
 
Tome 16 - Colonne 867
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Titre de l'article : VINCENTE-MARIE LÓPEZ Y VICUÑA (SAINTE),
Début de l'article :
fondatrice des religieuses de Marie Immaculée, pour le service domestique. — Vicenta naquit à Cascante (Navarre) le 22 mars 1847. Ses parents, José María López et Nicolasa Vicuña, l'éduquèrent dans la crainte de Dieu ; un oncle prêtre, chez qui elle vécut quelque temps, contribua à perfectionner sa formation chrétienne. A dix ans elle partit pour Madrid et s'installa chez sa tante doña Eulalia de Vicuña, qui lui donna une bonne formation dans les sciences et la piété, lui procurant des maîtres qui lui firent la classe dans sa propre maison. Son temps était partagé régulièrement entre l'étude et la vie de piété ; Vicenta fut vite mise en contact avec différentes oeuvres d'apostolat qui, par la suite, conditionnèrent sa vie. En effet, Doña Eulalia avait fondé à Madrid une oeuvre, « La Casetta », qui s'occupait des domestiques, surtout de celles qui avaient été renvoyées après une maladie ou qui étaient au chômage ; elle se souciait aussi de leur formation religieuse. De plus, dans des écoles du dimanche, elle leur apprenait à bien utiliser leur temps libre. Vicenta, qui avait collaboré avec sa tante dans cette oeuvre, décida de consacrer toute sa vie à l'oeuvre des domestiques, écartant ainsi son désir premier d'entrer à la Visitation. Après des exercices spirituels qu'elle fit en 1868 et où elle reçut des lumières spéciales, et après en avoir parlé avec ses directeurs spirituels, surtout le jésuite Victorio Medrano, Vicenta se décida à poser les fondations d'un nouvel institut destiné à recueillir les jeunes domestiques, surtout celles qui étaient abandonnées et en plus grand danger moral. Le 11 juillet 1876, l'évêque auxiliaire de Tolède, Ciriaco Maria Sancha y Hervás, futur cardinal, donna l'habit aux trois premières religieuses. Mais ses parents refusèrent d'y assister, considérant l'oeuvre que leur fille fondait indigne du prestige de leur famille. La fondatrice, cependant, suivit son charisme et se mit infatigablement à l'oeuvre pour consolider sa fondation et la répandre dans plusieurs villes. Après la fondation de Madrid, vint celle de Saragosse en 1876, patronnée par un illustre chanoine, Antonio Maria Cascajeres, plus tard archevêque de Valladolid et cardinal. L'année suivante, ce fut le tour de Jerez de la Frontera. Le dimanche de la Trinité de 1878, toutes les...

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