Auteur : Saturnino LÓPEZ SANTIDRIÁN.
Tome 16 - Colonne 1072
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Titre de l'article : VIVES (JEAN LOUIS),
Début de l'article :
humaniste, 1492-1540. — 1. Vie et personnalité. —2.
Œuvres théologico-morales. —3.
Conception de la vie chrétienne.
Estudio Generalrécemment ouvert. Puis il gagne Paris où de 1509 à 1512 il suit les cours des arts et de la philosophie, et assiste aussi à quelques cours de théologie ; il réside alors au collège de Montaigu restauré par Jean Standonck dans l'esprit de la
Devotio moderna.Ensuite Vives s'installe dans les Pays-Bas, qui seront sa seconde patrie ; il est précepteur de princes et de grands personnages, comme Guillaume de Croy, archevêque de Cambrai et élu cardinal archevêque de Tolède. Il donne à Louvain des cours sur des oeuvres de Pline, Virgile et Cicéron ; Érasme y enseigne aussi, avec qui il se lie, et par lui avec Thomas More ; il gagne l'estime du doyen de la faculté de théologie, Bayens, le futur pape Adrien VI. Vives rencontre aussi à Paris Guillaume Budé. A la mort d'Antonio de Nebrija, l'université d'Alcalá offre sa chaire à Vives (1522) ; mais le procès ouvert contre sa famille et la guerre franco-espagnole rendent difficile son retour en Espagne. Quelques mois plus tard, il s'embarque pour l'Angleterre : il va expliquer les humanités et la jurisprudence à Oxford. La cour de Londres réclame ses services ; le divorce d'Henri VIII ramène Vives à Bruges (1528). Il eut alors l'occasion d'inviter un certain Ignace de Loyola à sa table (J. Polanco,
Chronicon, t. 1, Madrid, 1894, p. 43 = coll. MHSI 1 ; P. Dudon,
La rencontre d'I. de L. avec L.V. à Bruges, Madrid, 1930). Après qu'il eût pris position contre la réforme protestante, Vives eut une conversation avec Rudolf Gualther † 1586, disciple privilégié de Zwingli (cf.
Zwingliana, revue de Zurich, t. 8, p....
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